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Enrico Macias, en octobre 2018, à Paris.
Crédit : LUCAS BARIOULET / AFP
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La France insoumise a fait l'unanimité contre elle. Les critiques fusent émanant de la Nupes, de l'ensemble la classe politique, sans oublier l'opinion publique. Sur Cnews le 10 octobre, le chanteur Enrico Macias a dénoncé les propos tenus par la France insoumise. "Quand j'entends l'extrême gauche qui se défausse devant cette horreur, vous m'obligez à dire ce que je ne voulais pas dire. Il faut les dégommer ces gens-là", a-t-il déclaré.
Sur le plateau de L'Heure des Pros 2, ses interlocuteurs se sont empressés de préciser "politiquement". "Bien sûr, mais peut-être même physiquement", a ajouté Enrico Macias. Tout en reconnaissant "exagérer", le chanteur a estimé : "En réagissant comme ça, ils sont complices". Ces propos ont poussé Pascal Praud à la nuance. "Je retire, pour vous, cette phrase que vous n'avez pas pensée. On ne peut pas aller sur ce type d'injonctions", a indiqué le présentateur.
Jean-Luc Mélenchon a réagi sur X (anciennement Twitter) à l'extrait vidéo de l'émission. "À force de répéter du matin au soir des mensonges sur LFI, des gens qu'on aime finissent par les croire et appeler au meurtre. Je ne reconnais pas Enrico Macias dans ce propos", a-t-il écrit.
Après l'attaque du Hamas sur Israël le 7 octobre dernier, le mouvement lancé par Jean-Luc Mélenchon expliquait dans un communiqué que "l'offensive armée de forces palestiniennes menée par le Hamas intervient dans un contexte d'intensification de la politique d'occupation israélienne à Gaza, en Cisjordanie et à Jérusalem Est".
Le 9 octobre, après un rassemblement parisien en solidarité avec Israël, Jean-Luc Mélenchon a accusé le Conseil représentatif des institutions juives de France d'"empêcher la solidarité des Français avec la volonté de paix". Le président du Crif Yonathan Arfi a qualifié le chef des Insoumis d'"un ennemi de la République".
Face aux critiques, la présidente des députés la France insoumise, Mathilde Panot, a affirmé que son mouvement ne changerait pas "d'un iota" sa position. Lors d'une conférence de presse, la députée LFI n'a pas souhaité qualifier le Hamas d'organisation "terroriste", mais de "branche armée qui est aujourd'hui responsable de crimes de guerre". "Nous condamnons l'ensemble des crimes de guerre, qui visent à la terreur, donc on peut appeler ça terroriste", a-t-elle déclaré.
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