VIDÉO - Entre invectives et rappels à l'ordre, des débuts mouvementés à l'Assemblée nationale

L'Assemblée nationale sous tension. Les députés se sont retrouvés, mardi 4 octobre, pour échanger avec le gouvernement lors de la traditonnelle séance de questions. Le ton est monté d'un cran à la suite de la prise de parole d'Aurore Bergé sur les violences conjugales. 

"Depuis plusieurs semaines, on loue la vertu de celui qui reconnaît des violences conjugales (...) on entend ceux qui parlent de leur affection pour un homme qui frappe sa femme", a déclaré la députée du groupe Renaissance, en référence à l'affaire Adrien Quatennens, notamment visé par une plainte de sa femme pour des violences conjugales.

À la fin de sa question, Aurore Bergé a été fortement applaudie par son camp. À l'inverse, plusieurs députés de la Nupes ont exprimé leur mécontentement. L'élue Insoumise, Danièle Obono a été notamment rappelée à l'ordre par la présidente Yaël Braun-Pivet. 

Et alors que les députés de la majorité saluait la prestation de leur cheffe de groupe, Sandrine Rousseau s'est levée afin d'effectuer un signer de sororité.

Eric Dupond-Moretti a également été pris à partie. Mis en examen, le ministre de la Justice  est soupçonné d’avoir profité de sa nomination à la chancellerie pour régler ses comptes avec des magistrats.

En réponse, la Première Ministre Elisabeth Borne a refusé de commenter : "Je ne crois pas qu'il soit démocratiquement sain que des décisions de l'autorité judiciaire soient commentées (...) par un membre de l'exécutif".

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