"Tout n'est pas négatif", dans le débat politique pour Alain Duhamel

"Nullité du débat politique que soulèvent certains à droite et à gauche : on débat des Gaulois ! Et si l'on parlait d'avenir ?", a lâché Alain Juppé dans la matinée du 22 septembre. Si le constat de l'ancien Premier ministre apparaît un peu sévère pour Alain Duhamel, il reconnaît que le débat est "décevant", "inquiétant", ou encore "frustrant". L'éditorialiste de RTL regrette l'actualité "porte sur la petite phrase de Nicolas Sarkozy sur nos ancêtres les Gaulois" ou sur le burkini.

"Tout n'est pas négatif", tempère-t-il cependant en prenant pour exemple l'organisation de primaires à droite comme à gauche, en ajoutant "que le niveau moyen du casting n'est pas ridicule". La crainte majeure pour Alain Duhamel est que nous nous retrouvions à l'élection présidentielle de 2017 avec "le casting de 2012". D'autre part, il regrette que le débat public soit grevé par une "campagne trop longue" : "on est en campagne depuis 6 mois ce qui est tout à fait disproportionné". Enfin, le rapprochement des positions entre la droite et la gauche a tendance rendre le débat moins lisible : "la droite s'apprête à abandonner la rigueur budgétaire quand la gauche est plus sécuritaire qu'elle n'ose l'avouer".