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Tensions entre la France et l’Algérie : "Le président algérien insulte notre pays", assure Sébastien Chenu sur RTL

"On ne joue pas à un jeu politique, on défend l'intérêt de la France", a-t-il affirmé sur la position du Rassemblement national dans ce dossier.

Sébastien Chenu dans "Le Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat" ce dimanche 23 mars.

Crédit : Nicolas Kovarik /Agence 1827 /RTL

Olivier Bost - édité par Baptiste Marin

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Abdelmadjid Tebboune a-t-il cherché à calmer le jeu ? “L’unique point de repère" pour régler les différends, est Emmanuel Macron, a déclaré le président algérien, ce samedi 22 mars. Les tensions entre Paris et Alger durent depuis plusieurs semaines. "Tebboune et apaisement, c'est un oxymore", a réagi, ce dimanche 23 mars, Sébastien Chenu, invité du Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat.

"Je ne vois pas en quoi le président algérien joue l'apaisement alors qu'il insulte notre pays, qu'il laisse la France se faire piétiner", a poursuivi le vice-président du Rassemblement national. Le député du Nord s'en prend également au locataire de l'Élysée. Le président algérien a "fait le choix de cette expression parce qu'il a compris qu'avec Emmanuel Macron, il n'y aurait pas de révision ni d'abrogation des accords de 1968", a affirmé Sébastien Chenu. 


"Il sait qu'Emmanuel Macron n'est pas un partenaire très audacieux", a aussi souligné le vice-président du RN dans Le Grand Jury RTL-M6-Le Figaro-Public Sénat. Interrogé sur la position de son parti dans cette crise entre Paris et Alger, Sébastien Chenu assure que le Rassemblement national "ne joue pas à un jeu politique. On défend l'intérêt la France". 

L'Algérie a refusé, lundi 17 mars, la liste de noms d'une soixantaine d'Algériens à expulser, soumise par la France quelques jours plus tôt. Cette démarche est "rejetée sur la forme et le fond" par Alger, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. Déterminé à faire plier l'Algérie, notamment sur la question des OQTF, Bruno Retailleau a mis sa démission dans la balance. Sébastien Chenu a critiqué la stratégie du ministre de l'Intérieur. "Il aurait fallu une riposte d’ampleur dès le début", a estimé le député du Nord. 


Le Rassemblement national "continuera à dire qu’il faut avoir des exigences vis-à-vis de l’Algérie". Des exigences sur le plan "économique" ou "fiscal", selon Sébastien Chenu. Ce dernier est aussi revenu sur le cas de Boualem Sansal. La justice algérienne a requis dix ans de prison ferme à l'encontre de l'écrivain. "Il n'a rien fait", a-t-il martelé.

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En cas de condamnation, la France devra "réagir avec vigueur". Sébastien Chenu propose notamment de "limiter le nombre de visas", ou "faire qu’il n’y ait plus un visa qui soit délivré". 

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