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Taxe foncière : échauffourée entre Anne Hidalgo et Rachida Dati au Conseil de Paris

L'augmentation de la taxe foncière a rythmé les débats du Conseil de Paris ce mardi 15 novembre. Rachida Dati a dénoncé un "braquage", avant de quitter la salle avec l'ensemble des élus LR.

Une réunion du Conseil de Paris (Illustration)
Une réunion du Conseil de Paris (Illustration)
Crédit : AFP / Archives, Martin Bureau
Taxe foncière : échauffourée entre Anne Hidalgo et Rachida Dati au Conseil de Paris
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L'Edito Politique Olivier Bost
Olivier Bost - édité par Joanna Wadel

Le Conseil de Paris s'est ouvert ce mardi 15 novembre dans un contexte tendu. L'augmentation de la taxe foncière annoncée la semaine dernière, contrairement aux engagements pris par Anne Hidalgo, suscite de vives réactions. Aucune passe d'armes épique n'a cependant eu lieu entre la maire de Paris et sa meilleure ennemie Rachida Dati. Pour autant, la hache de guerre est loin d'être enterrée. 

Ce Conseil de Paris était néanmoins surprenant. Car d'ordinaire, les réflexions fusent même lorsque les micros sont coupés. Championne hors catégorie en la matière, Rachida Dati s'est brièvement exprimée en ouverture des débats : "Cet irrespect se double d'un mépris profond des Parisiens et de leurs préoccupations", a d'abord fustigé la maire du VIIe arrondissement de Paris, avant d'être coupée par l'édile. "Vous aviez trois minutes et vous avez écoulé votre temps", a fait savoir Anne Hidalgo, couvrant la voix de sa collègue.

De quoi faire sortir la conseillère de Paris de ses gonds : "Vous avez raison, souriez, parce que ce sont les Parisiens qui vont payer maintenant ! Nous ne serons pas complices, ni de ce braquage, ni de cette trahison", a lancé Rachida Dati au beau milieu des protestations qui s'élevaient sur les bancs. Une déclaration suivie du départ des LR de l'hémicycle municipal.  

Anne Hidalgo se rabat sur une critique de l'opposition

Anne Hidalgo a justifié un peu plus tard son reniement à notre micro : "J'aurais préféré que l'État puisse être partenaire de la ville et cela n'a pas été le cas. D'ailleurs, ils sont tous en campagne pour une élection qui aura lieu dans 4 ans, alors que l'extrême-droite est aux portes du pouvoir. Ils sont plus préoccupés par dénoncer la gestion de la ville de Paris", a estimé la maire. 

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C'est donc la faute des prix de l'énergie, la faute du gouvernement, qui n'a effectivement pas manqué de réagir. Le ministre du Budget Gabriel Attal en tête. Mais il n'est pas le seul à entrer dans la course à la mairie de Paris. Avec cette hausse des impôts, c'est en effet la bataille de Paris qui commence.

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