Rachida Dati distribue des autographes, se prête à des selfies... Dans une salle remplie d'Insoumis. L'ancienne garde des Sceaux, figure de la sarkozie, a été accueillie comme une star aux universités d'été de LFI, dans la Drôme, samedi 27 août. "Elle est emblématique dans ce qu'elle a fait, même si on n'apprécie pas forcément ses positions", reconnaît Aurélien, un militant.
Pendant son débat avec le député LFI du Nord Ugo Bernalicis sur la justice, Rachida Dati n'a pas joué les tueuses, ni attaqué au lance-flammes, mais seulement envoyé quelques pichenettes pour un peu de spectacle. "Je ne suis pas aux ordres, je suis aussi insoumise", lâche-t-elle. Elle a surtout choisi de se poser en technicienne pour un débat de fond sur les peines planchers et l'indépendance du parquet.
Mais c'est loin d'être assez pour faire oublier son bilan sous la présidence de Nicolas Sarkozy auprès des militants. "Elle dit qu'elle est femme populaire, qu'elle a grandi dans les quartiers populaires... J'aimerais bien qu'elle y retourne, et surtout à Paris où elle a grandi", lâche une militante.
La venue de Rachida Dati reste avant tout un joli coup de communication, où tout le monde est gagnant. Elle entretient sa légende personnelle de fauve politique qui n'a peur de rien, ni de personne.
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