La France affirme qu'elle conditionnera son soutien à la Syrie à la transition politique, au respect des droits des femmes, des minorités et du droit international, après la chute de Bachar al-Assad. Au sein de notre classe politique, les insoumis comme le Rassemblement National ont du mal à se réjouir du soulèvement en Syrie.
Du côté de l'extrême droite, Bachar al-Assad était perçu comme un rempart contre l'islamisme. Marine Le Pen le présentait comme la seule solution viable en Syrie, fermant les yeux sur les massacres et répétant qu'il n'est pas un barbare. Dimanche 8 décembre, Jordan Bardella, sur le même registre, appelait les pays de l'Union européenne à anticiper le risque d'un déferlement migratoire. Un détail près tout de même, Bachar al-Assad a déjà contraint des millions de ses compatriotes à s'exiler.
Du côté de la gauche, Jean-Luc Mélenchon, a eu une réaction ce lundi somme toute assez consensuelle. "Je me réjouis à 100% de la chute du régime, je me méfie à 100% des nouveaux maîtres du pays". C'est oublié un peu vite que jusque-là, il a toujours défendu l'idée d'une solution politique en Syrie avec Bachar al-Assad face aux forces rebelles et djihadistes.
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