Surveillante tuée : "Le gouvernement passe à côté" dans sa réponse, regrette Olivier Faure sur RTL

Deux jours après la mort de Mélanie G., les établissements scolaires respecteront, jeudi 12 juin, une minute de silence, en mémoire de cette surveillante poignardée par un élève de 14 ans devant son collège, à Nogent, en Haute-Marne. Invité sur RTL, Olivier Faure, a pointé du doigt les propositions du gouvernement pour limiter le phénomène de violence chez les mineurs. "La réalité, c'est qu'il passe à côté" dans sa réponse, a jugé le Premier secrétaire du parti socialiste (PS).

"Sur les portiques, sur la réduction de vente (de couteaux) aux mineurs. (...)  Sur les portiques, tout ça a eu lieu à l'extérieur de l'établissement, en présence des gendarmes, ce qui montre bien que tout ce qui a été imaginé jusqu'ici n'est pas complètement de nature à nous rassurer", a déploré Olivier Faure.

"La question centrale est celle de la santé mentale chez les jeunes. (...) Aujourd'hui, vous avez un médecin pour 16.000 élèves, vous avez une infirmière scolaire pour 1.500 ou 1.800 élèves. On est sous-doté, avec une incapacité à saisir ce que sont les difficultés que rencontrent les jeunes", a fustigé le patron du PS. "Il faut mettre à la fois des moyens et en faire une priorité", a-t-il insisté, appelant à "veiller à ce que la société française soit une société moins violente".