L'écrivaine Sophie Astrabie revient sur son dernier roman La somme de nos vies (éditions Flammarion) : un ouvrage sur la solitude, mais aussi sur la solidarité entre "jeunes et vieux".
Dans ce livre, on retrouve deux personnages principaux, tiraillés entre solitude et mensonges, explique l'autrice. Camille est devenue fleuriste alors qu'elle a fait des études de droit : elle continue de faire croire à sa famille qu'elle poursuit ses études. Marguerite, une femme âgée, vient de perdre sa dernière amie et se sent terriblement seule. Elle décide de mettre en vente son appartement pour rencontrer des gens.
"Les deux personnages imaginent la vie des autres, elles aiment s'évader. Il y a un effet miroir entre ces deux femmes : l'une est au début de sa vie, l'autre à la fin", explique Sophie Astrabie. Au fil de l'histoire, Marguerite va aider Camille "à prendre son envol". "Les personnes âgées peuvent aider la jeune génération avec leur propre vécu", explique Sophie Astrabie.
Selon l'écrivaine, cette histoire de complicité entre deux personnages que tout oppose tend à démontrer qu'il est essentiel de "faire ce que l'on a envie de faire" dans la vie. "On a tendance à compliquer les choses, alors que tout est simple et à portée de main", conclut-elle.
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