Sarkozy condamné : Jacob dénonce une décision "totalement disproportionnée"
"On se pose vraiment la question de l'existence même du parquet national financier. Que la transparence soit faite sur ses méthodes d'action et sur son niveau d'indépendance", demande le président des Républicains.

Poursuivi pour corruption et trafic d'influence, l'ancien président Nicolas Sarkozy a été condamné ce lundi 1er mars à trois ans de prison, dont une année ferme. Une décision dont a fait appel l'ex-chef d'État. À droite aussi la classe politique semble sous le choc d'une telle sanction. Christian Jacob, le président du parti Les Républicains adresse à Nicolas Sarkozy son soutien indéfectible. "C'est une décision qui est incompréhensible, invraisemblable, totalement disproportionnée", dénonce Christian Jacob.
Il s'agit selon lui d'une "décision de justice qui se fonde sur un délit qui n'a pas été commis. Est-ce qu'il y a eu quelqu'un de corrompu dans cette affaire ? La justice répond non. Est-ce qu'il y a eu un corrupteur ? Non. Et on arrive à trois ans de prison", souligne le Républicain. "On se pose vraiment la question de l'existence même du parquet national financier. Que la transparence soit faite sur ses méthodes d'action et sur son niveau d'indépendance", martèle-t-il avant d'ajouter : "Je pense que tous les Français ce soir se posent la question suite à (sic) un tel acharnement judiciaire".
"Personne aujourd'hui ne peut douter de l'innocence de Nicolas Sarkozy, et moi je fais confiance à la justice pour qu'à l'occasion de cet appel, l'innocence de Nicolas Sarkozy soit révélée", conclut Christian Jacob au micro de RTL.
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