Neuf points de moins qu'en 2015. Le Rassemblement national a complètement dévissé lors de ce premier tour des élections régionales et départementales ce dimanche 20 juin. Seule région où le RN est arrivé en tête : en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Comment expliquer cette gifle ? Un mot d'ordre : "Ce n'est pas la faute du parti", clame l'état-major ce lundi.
Au lendemain de ce revers, l'entourage proche de Marine Le Pen se cherche toutes les excuses pour justifier cette claque. "C'était la fête des pères", "il y a l'Euro de football", "on nous refuse la proportionnelle", "sans compter la fusion des régions, personne n'y comprend rien".
Le RN s'inscrit ce lundi dans sa tradition victimaire, en clair, "c'est le système qui nous fait trébucher". Mais en interne, cette défense fait déjà grincer. "Il faut arrêter, on a une responsabilité", lâche un élu en PACA. "La normalisation a ses limites, on démobilise notre propre socle", s'emporte un élu local qui n'est pas fan de Marine Le Pen.
D'autant que la stratégie d'ouverture n'a pas fait des étincelles, les transfuges venus de LR comme Jean-Paul Garraud en Occitanie ou de la France insoumise, n'ont pas cartonné dans les urnes. Alors est-ce la rançon de la normalisation ? Si le RN devient un parti comme un autre, peut-il être frappé de la même abstention ? Marine Le Pen a une semaine pour réveiller sa base.
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