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Résultats législatives 2024 : et maintenant, que va-t-il se passer ?

ÉCLAIRAGE - La gauche est arrivée en tête lors du second tour des élections législatives mais aucun parti n'a obtenu la majorité absolue fixée à 289 députés.

Emmanuel Macron, le 7 juillet 2024
Crédit : MOHAMMED BADRA / POOL / AFP
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Marie-Pierre Haddad
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La gauche en tête, la désillusion au RN et pas de majorité absolue. Voici les principaux enseignements de ces élections législatives. Selon notre estimation Toluna Harris Interactive pour RTL, M6 et Challenges, le Nouveau Front Populaire obtiendrait entre 190 et 208 sièges à l'Assemblée nationale dont 77 à 82 pour la France insoumise, 59 à 65 pour les socialistes, 34 à 38 pour les écologistes, 7 à 9 pour les communistes. 

Ensemble qui regroupe Renaissance, le MoDem et Horizons, recueilleraient entre 160 et 170 sièges. Quant au Rassemblement national, il obtiendrait entre 132 et 146 sièges. Dans le détail, le RN aurait entre 120 et 131 sièges. Quant aux Républicains, alliés au RN, ils sont estimés entre 12 et 15 sièges. Tandis que Les Républicains sont estimés entre 65 et 69 sièges.

Aucun parti n'a obtenu de majorité absolue dans cette nouvelle législature. Quel impact cela va-t-il avoir pour les prochains jours ? Quel premier ministre Emmanuel Macron peut-il choisir ? Et quel gouvernement va-t-il émerger ?

Dans l'attente d'un gouvernement nommé par Emmanuel Macron

Le choix du prochain chef du gouvernement revient à Emmanuel Macron. Gabriel Attal a, de son côté, annoncé qu'il remettra sa démission au chef de l'État. La tradition républicaine veut que le président de la République choisisse un premier ministre issu de la majorité à l'Assemblée. Son choix va-t-il se poser sur le groupe qui a numériquement plus de députés ? Ou sur la famille politique qui a le plus obtenu de suffrages ? 

Pour l'instant, l'Élysée a indiqué qu'Emmanuel Macron comptait attendre de connaître la "structuration" de la nouvelle Assemblée pour déterminer qui il va appeler à former un gouvernement. 

Le chef de l'État "prend actuellement connaissance des résultats des élections législatives au rythme des remontées, circonscription par circonscription". "Dans son rôle de garant de nos institutions, il veillera au respect du choix souverain des Français", ajoute la présidence.

Vers un gouvernement de coalition ?

N'ayant aucune majorité absolue, Emmanuel Macron pourrait se tourner vers l'hypothèse d'un gouvernement de coalition, c'est-à-dire composé par des ministres issus de diverses forces politiques.

La gauche se prépare déjà à cette hypothèse et pose ses conditions. À l'image de Jean-Luc Mélenchon qui s'est exprimé dans la foulée de la publication des premières estimations. Le leader de la France insoumise a appelé Gabriel Attal à "s'en aller" et estimé que le président de la République avait "le devoir d'appeler le Nouveau Front populaire à gouverner", assurant que "celui-ci est prêt". 

"Nous devons aujourd'hui gouverner" en commençant par "ce qui peut faire majorité" au Parlement, a également jugé sur TF1 la députée LFI Clémentine Autain.

Nous allons gouverner

Marine Tondelier, secrétaire nationale des Ecologistes

Le Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a de son côté déclaré que "le rôle du Nouveau Front populaire et en son cœur" du PS serait de "refonder un projet collectif pour notre pays". "Nous allons gouverner", a aussi promis la cheffe de file des Écologistes, Marine Tondelier.

Quel délai ?

Selon les informations de La Tribune Dimanche, la patronne des Écologistes et le président ont conversé par message. "Vos responsabilités sont immenses. Il faut prendre des mesures claires de désistements de vos candidats arrivés en troisième position en cas de risque RN", lui a-t-elle écrit. Réponse du président : "Je serai à la hauteur. Je sais quel rôle vous jouez dans le combat contre le RN".


"Cela doit se faire en tout cas très vite, il ne peut pas y avoir de délai", a déclaré au micro de RTL Paul Vannier, député réélu LFI-NFP du Val-d’Oise. "Il y a ce soir un résultat. Les conséquences politiques de ce résultat doivent être tirées dès ce soir par l'exécutif".

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