Législatives 2024 : le NFP crée la surprise, retrouvez les résultats et les réactions du second tour

Merci à tous d'avoir suivi ce live. Retrouvez une édition spéciale consacrée à l'analyse des résultats du second tour de ce scrutin dès 4h30 sur RTL lundi.

Olivier Véran annonce avoir été battu de justesse par le candidat NFP dans Isère, Hugo Prevost.

Un responsable du parti social-démocrate du chancelier allemand Olaf Scholz a jugé dimanche que "le pire" avait été "évité" avec le score inférieur aux pronostics de l'extrême droite aux élections françaises, dont Emmanuel Macron ressort à ses yeux "politiquement affaibli".

"Le pire est évité, le RN (Rassemblement national) ne peut pas constituer une majorité gouvernementale" à l'issue des législatives, a déclaré au groupe de presse Funke le responsable des questions de politique étrangère du groupe parlementaire des sociaux-démocrates du SPD à la chambre des députés, Nils Schmid.

L'ancien président de la République François Hollande, élu député de la Corrèze, a déclaré qu'il n'était "pas candidat" pour être Premier ministre, estimant pouvoir "être utile" en matière de "politique étrangère". "Pour être dans un gouvernement, faut-il encore être candidat à le diriger ? Je ne le suis pas", a-t-il déclaré sur BFMTV.

"Comment être utile ? En ayant eu les fonctions que j'ai occupées, en ayant sur la politique étrangère de mon pays un certain nombre d'exigences, je pourrais être utile à ce que les intérêts de la France soient préservés", a-t-il complété sur France 2.

D'après le journaliste de RTL Thomas Despré, Emmanuel Macron estime qu'il ne sera peut-être pas obligé d'absorber le Nouveau front populaire en entier, malgré la première place obtenue par l'alliance de gauche au second tour des législatives ce 7 juillet.

Sur le plan comptable, la coalition présidentielle et le groupe Les Républicains ont en effet à peu près le même poids que le Nouveau front populaire. Le chef de l'Etat aurait fait part à des proches de son espoir de former une nouvelle coalition, qui pourrait être composée par exemple des Républicains et d'un certain nombre de socialistes.

La députée LFI de Seine-Saint-Denis Clémentine Autain a appelé les députés du Nouveau Front populaire à se réunir dès lundi "en assemblée plénière" pour proposer, à l'issue d'un vote, à Emmanuel Macron un Premier ministre qui ne sera "ni François Hollande, ni Jean-Luc Mélenchon".

Appelant le chef de l'État à ne pas "brutaliser le Parlement", Clémentine Autain a souhaité que "le Front populaire, dans sa diversité, soit en capacité de dire quel est le point d'équilibre qui permet de gouverner", point d'équilibre qui ne peut être "ni Hollande, ni Mélenchon" selon elle.

Marine Le Pen a jugé que la victoire du Rassemblement national "n'est que différée", soulignant que le RN était "le premier" parti en France. "La marée monte. Elle n'est pas montée assez haut cette fois-ci, mais elle continue à monter et, par conséquent, notre victoire n'est que différée", a-t-elle déclaré sur TF1, ajoutant : "J'ai trop d'expérience pour être déçue par un résultat où nous doublons notre nombre de députés."

L'ancienne Première ministre Elisabeth Borne a annoncé avoir conservé son siège de député de la 6ᵉ circonscription du Calvados, où elle affrontait le candidat RN Nicolas Calbrix après le désistement du candidat de gauche. "Je veux remercier les électeurs de la 6ᵉ circonscription du Calvados qui m'ont renouvelé leur confiance", a-t-elle déclaré. Elle a été réélue avec environ 56% des voix, selon des résultats quasi-définitifs.
Indiquant ne pas encore savoir "quelle sera la configuration de notre Assemblée Nationale", elle a rappelé que "pendant 20 mois en tant que Premier ministre, moi j'ai eu à cœur de bâtir des compromis avec les uns et les autres, et je suis persuadée qu'on doit pouvoir rassembler toutes les personnes qui partagent des valeurs républicaines".

D'après les derniers chiffres de Toluna-Harris Interactive pour RTL, M6 et Challenges, l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire obtiendrait entre 190 et 208 députés dans la nouvelle Assemblée, devant le camp présidentiel (Ensemble) avec 160 à 170 élus et le Rassemblement national et ses alliés avec 132 à 146 députés.

Alexis Corbière, député sortant LFI, annonce sur X sa réélection en Seine-Saint-Denis.

Le Premier ministre a pris la parole pour annoncer qu'il allait remettre sa démission au chef de l'Etat dès ce lundi 8 juillet. "Ce soir la formation politique que j'ai représenté dans cette campagne, ne dispose pas d'une majorité", a-t-il observé. "Fidèle à la tradition républicaine et conformément à mes principes je remettrait demain matin ma démission au président de la République", a-t-il ajouté.

Pour autant, Gabriel Attal pourrait ne pas quitter ses fonctions immédiatement. "J'assumerai bien évidemment mes fonctions aussi longtemps que le devoir l'exigera", a-t-il précisé, évoquant les rendez-vous majeurs à venir pour le pays, au niveau politique et avec les Jeux olympiques. La démission du Premier ministre peut être refusée par le chef de l'Etat qui peut le renommer immédiatement et le charger, ou non, de constituer un nouveau gouvernement.

De son côté, l'Elysée a fait savoir qu'Emmanuel Macron attendra la "structuration" de la nouvelle Assemblée pour "prendre les décisions nécessaires".

Actuellement à l'Euro, plusieurs joueurs de l'équipe de France de football ont régi à l'annonce des résultats du second tour des élections législatives. Parmi les plus engagés, le défenseur Jules Koundé a fait part de son "soulagement" après la victoire de l'alliance de gauche. Aurélien Tchouaméni a salué "la victoire du peuple" et Ibrahim Konaté a mis en avant le barrage opposé au Rassemblement national.

Dans la Sarthe, Marie-Caroline Le Pen a été battue de peu par la candidate sortante du Nouveau Front populaire, Elise Leboucher.

Le camp présidentiel présentera des "conditions préalables à toute discussion" en vue d'une majorité, a déclaré dimanche le secrétaire général des élections législatives (Renaissance) Stéphane Séjourné, excluant que "Jean-Luc Mélenchon et un certain nombre de ses alliés" puissent gouverner la France.
"Il est évident que Jean-Luc Mélenchon et un certain nombre de ses alliés ne peuvent pas gouverner la France", a déclaré Stéphane Séjourné au QG de son parti dimanche. Renaissance sera selon lui "intransigeant sur la défense des principes républicains et notamment de la laïcité, ainsi que la lutte contre le racisme et l'antisémitisme", ainsi que sur "la poursuite résolue de la construction européenne et du maintien du soutien de l'Ukraine face à la Russie".

L'ancien Premier ministre a appelé les forces politiques à "favoriser la création d'un accord", mais sans le Rassemblement national ni la France insoumise, estimant que "l'absence de majorité et l'absence de gouvernement exposerait la France et les Français à des dangers redoutables".
"La décision de dissoudre l'Assemblée nationale, qui devait être un moment de clarification, a au contraire conduit à une grande indétermination", a "regretté", Edouard Philippe. Un éventuel accord ne sera cependant "pas durable" et "permettra au mieux de gérer le pays".

Emmanuel Macron va attendre de connaître la "structuration" de la nouvelle Assemblée pour déterminer qui il va appeler à former un gouvernement, a annoncé l'Élysée. "Conformément à la tradition républicaine, il attendra la structuration de la nouvelle Assemblée nationale pour prendre les décisions nécessaires", a indiqué la présidence, ajoutant qu'il ne prendrait dans ces conditions pas la parole dimanche soir.
Le chef de l'État "prend actuellement connaissance des résultats des élections législatives au rythme des remontées, circonscription par circonscription". "Dans son rôle de garant de nos institutions, il veillera au respect du choix souverain des Français", ajoute l'Élysée.

La secrétaire nationale des Écologistes, Marine Tondelier, a estimé que la justice sociale a gagné, la justice environnementale a gagné, et le peuple a gagné" à l'issue du second tour des élections législatives qui placent la gauche et l'alliance du Nouveau front populaire en tête des résultats.
"Nous allons gouverner", a promis dans la foulée la cheffe de file des Écologistes.

Jordan Bardella a dénoncé "l'alliance du déshonneur" qui prive les Français "d'une politique de redressement", alors que son parti est arrivé en troisième position selon les premières estimations au second tour des législatives.

"Le Rassemblement national incarne plus que jamais la seule alternance", a-t-il ajouté, promettant que son parti ne tomberait dans "aucune compromission politicienne". "Ce soir, tout commence, un vieux monde est tombé, rien ne peut arrêter un peuple qui s'est remis à espérer", a-t-il ajouté.

D'après le journaliste de RTL Thomas Despré, l'Elysée voit dans les premiers résultats du second tour du scrutin "une clarification utile". Un conseiller du Président évoque "un soulagement", avec la relégation du Rassemblement national au rang de troisième force politique du pays alors que le parti était arrivé largement en tête au premier tour.

La question des prochains jours sera celle de la formation d'un nouveau gouvernement. D'après Thomas Despré, l'Elysée vise "une coalition d'idées et de projet" dans la mesure où aucune majorité claire ne se dégage. Les prochains jours seront consacrés aux négociations entre les différents partis. Et il n'est pas exclu que le chef de l'Etat prenne son téléphone pour appeler certains membres du Nouveau front populaire. L'objectif rappelé par l'entourage du Président est d'arriver à une coalition qui ne soit pas balayée en cas de motion de censure.

RTL Soir

LÉGISLATIVES 2024 - À l'Élysée, la question de savoir qui va gouverner demeure

07/07/2024 à 20:43 — 02m00s

Le journaliste de RTL Olivier Bost explique que le Premier ministre Gabriel Attal est attendu pour une prise de parole à l'issue du second tour des élections législatives anticipées. Une intervention qui devrait éclairer sur son propre sort. Va-t-il remettre sa démission au chef de l'Etat ? Va-t-il prendre en charge un gouvernement de transition ? La question est de savoir qui va gouverner désormais et avec quelle majorité.

Pour le premier secrétaire du Parti socialiste, membre de la coalition du Nouveau Front populaire arrivée en tête du second tour selon les dernières estimations, "la France a dit non à l'arrivée du Rassemblement national au pouvoir".

"Ce vote a permis d'éviter le pire mais il ne peut se limiter à n'être qu'un répit et doit ouvrir à une véritable refondation, atour de grands axes qui permettent à nouveau de faire Nation. Il doit y avoir un avant et un après 7 juillet", a-t-il estimé, assurant que "le rôle du Nouveau Front populaire et en son coeur" du PS sera de "refonder un projet collectif pour notre pays et de fédérer une majorité de Françaises et de Français".

Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé dans un message sur X sa réélection dans sa circonscription de Tourcoing dans le Nord.

Dans la foulée de l'annonce des premières estimations qui placent le Nouveau front populaire en tête du second tour des élections législatives devant le camp présidentiel et le Rassemblement national, le leader de la France insoumise a pris la parole pour saluer "un magnifique élan de mobilisation civique".
Jean-Luc Mélenchon a ensuite interpellé Emmanuel Macron, estimant que "le Président a le devoir d'appeler le Nouveau Front populaire à gouverner" et précisant qu"aucun subterfuge, arrangement et combinaison ne seraient acceptables".

"Les leçons du vote sont sans appel. La défaite du Président et sa coalition est clairement confirmée. Le Président doit s'incliner et admettre cette défaite sans tenter de la contourner de quelque façon que ce soit", a-t-il ajouté, appelant également le Premier ministre à "s'en aller".

La gauche en tête. Selon notre première projection Toluna Harris Interactive pour RTL, M6 et Challenges, le Nouveau Front Populaire obtiendrait entre 199 et 224 sièges à l'Assemblée nationale. Le camp présidentiel (Ensemble), qui regroupe Renaissance, le MoDem et Horizons, recueillerait entre 150 et 182 sièges. En tête du premier tour, le Rassemblement se contenterait de 110 à 158 sièges. Plus d'informations dans notre article.

Le Rassemblement national a obtenu dimanche les deux premiers députés ultra-marins de son histoire, à La Réunion et Mayotte, ont indiqué les candidats de ces deux circonscriptions au soir du second tour des élections législatives.
Joseph Rivière (RN) a annoncé sa victoire et son adversaire DVG Alexis Chassalet reconnu sa défaite devant les médias locaux dans la 3ᵉ circonscription de La Réunion, où le premier a obtenu un peu plus de 51% des voix selon des résultats provisoires. À Mayotte, "il apparaît très clairement" que Anchya Bamana (RN) "est élue", a déclaré le député sortant LR Mansour Kamardine au micro de la chaîne la 1ʳᵉ, sans précision sur son score.

Alors que la participation au second tour des élections législatives promet d'atteindre un niveau inédit depuis 1997, le Tarn, la Dordogne, le Finistère et la Seine-Maritime sont les départements où les Français ont le plus voté à 17h ce dimanche.

Les bureaux de vote ont fermé à 18h dans la plupart des circonscriptions. Ils restent ouverts jusqu'à 20h à Paris, Lyon, Bordeaux et dans les grandes villes et en Île-de-France.

D'après le site du quotidien Le Monde, il n'est pas prévu que le chef de l'Etat prenne la parole "à ce stade" ce dimanche soir à l'issue du second tour des élections législatives.

Quel parti obtiendra la majorité absolue à l'Assemblée nationale ? À quoi ressemblera la gouvernance d'Emmanuel Macron qui ne pourra pas dissoudre l'Assemblée, avant un an ? RTL vous explique les différentes hypothèses qui pourraient se produire après le second tour des législatives.

Le journal RTL

RTL VOUS EXPLIQUE - A quoi pourrait ressembler un gouvernement de coalition ?

04/07/2024 à 08:25 — 01m44s

Les Français sont toujours aussi mobilisés pour le second tour des élections législatives. Après un premier tour marqué par une participation de 66,7%, dimanche 30 juin, le taux devrait être légèrement supérieur ce 7 juillet. D'après les estimations de l'institut Harris Interactive-Toluna pour RTL, 67,1% des électeurs auront voté ce dimanche à 20h.

"C'est presque 21 points en hausse par rapport aux législatives de 2022 et une participation inédite depuis 1997. ", souligne Pierre Hadrien Bartoli, directeur des études politiques de l'institut de sondage Harris Interactive Toluna, sur RTL. A l'époque, le regain d'intérêt des Français pour le scrutin coïncidait déjà avec une dissolution, observe le spécialiste.

Selon les instituts de sondage, le scénario le plus probable est qu'aucune majorité absolue ne se dégage lors des résultats des élections. Que pourrait-il se passer ce soir dans ce cas précis ? Les explications du journaliste Thomas Despré dans cet article.

RTL Matin

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES - Que se passera-t-il si personne n'a de majorité absolue ?

05/07/2024 à 06:52 — 01m02s

Selon les projections de l'institut de sondage Toluna - Harris Interactive, la participation au second tour des élections législatives devrait atteindre 67,1% à 20 heures.

Pour rappel, au premier tour des législatives, la participation avait atteint 66,71% à 20 heures. En 2022 au second tour, elle n'était que de 46,23% à 20 heures.

Le journal RTL

LEGISLATIVES - Les chiffres de la participation au second tour des élections

07/07/2024 à 17:27 — 01m32s

Bienvenue dans le live de la soirée électorale du second tour des élections législatives 2024. Le taux de participation au second tour des législatives atteignait 59,71 % à 17 heures selon le ministère de l'Intérieur. Suivez les résultats de l'élection sur RTL et RTL.fr grâce à l'édition spéciale à partir de 18 heures.