"Je ne m'allierai pas avec LaREM". Le message de Valérie Pécresse est clair : pas question d'imiter son collègue des Républicains Renaud Muselier en PACA en nouant un accord en vue des prochaines élections régionales. "Il ne faut pas faire d’alliance d’appareil (...) Je n'en ferai pas, ni au premier tour, ni au deuxième tour", a insisté la présidente sortante d'Île-de-France sur LCI lundi 3 mai.
La veille, le parti des Républicains a retiré l'investiture de Renaud Muselier après son accord avec la liste La République en Marche : cette dernière s'est retirée à son profit pour faire front face au Rassemblement national, très présent en région PACA. Même face à cette situation locale particulière, Valérie Pécresse dit ne pas cautionner la décision de l'élu Républicain. "Il faut défendre des convictions, un projet, une équipe d'intérêt régional et il faut rassembler autour de ce projet mais sans faire d'alliances avec des partis politiques qui vont politiser l'élection alors qu'il faut la régionaliser", a-t-elle expliqué.
Selon elle, il est impossible de projeter la même situation en Île-de-France où la menace vient "d'une alliance de la gauche avec l'extrême-gauche, avec des personnes avec des sympathies indigénistes, islamo-gauchistes, décroissantes". Face à elle à gauche, se trouvent Audrey Pulvar (soutenue par le PS), Clémentine Autain (LFI) et Julien Bayou (EELV).
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