Ce mercredi matin 20 octobre, sur RTL, Michel Barnier réclamait une baisse ou un blocage des taxes pour faire face à la flambée des prix du carburant, sujet ô combien sensible, qui plus est à moins de 6 mois de la présidentielle. Baisser les taxes, le candidat à l'investiture de la droite n'est pas le seul à le proposer.
C'est une proposition phare des candidats de la gauche. Anne Hidalgo, Arnaud Montebourg, Fabien Roussel, tous proposent une baisse des taxes. On rappelle que dans le plein que vous payez à la pompe, vous avez 60% de taxes. Même idée pour Marine Le Pen, qui veut faire baisser la TVA de 20% à 5,5%, comme pour les biens de première nécessité. Alors, le problème de cette mesure, c'est que cela coûte très cher, très vite.
Une baisse d'un centime, c'est 500 millions d'euros en moins dans les caisses de l'État, selon Bercy. 10 centimes, c'est 5 milliards de pertes. L'intérêt de cette mesure c'est que tout le monde en bénéficie et pas seulement une partie ciblée, choisie, des Français. C'est ce que Xavier Bertrand avait fait dans les Hauts-de-France avec un chèque carburant réservé aux foyers modestes, de 20 euros par mois.
Autre proposition, celle de Valérie Pécresse, qui veut mettre à contribution les entreprises. C'est le moyen pour elle de ne pas creuser la dette. L'idée est de permettre d'augmenter les plafonds kilométriques. Lorsque vous vous déplacez dans le cadre de votre travail, une partie du carburant est remboursée par votre employeur, cela dépend de votre voiture et de votre société. Le but, c'est que les entreprises qui le souhaitent augmentent ce plafond, prennent leur part. L'État pourrait faire de même pour certains fonctionnaires, selon elle.
Dernière proposition, celle de Jean-Luc Mélenchon, une mesure choc, il veut carrément revenir au prix d'avant la hausse. Il veut "bloquer les prix et retenir le niveau d'avant crise", dit-il. Cela veut dire ni plus ni moins que baisser les taxes puisque l'exécutif n'a aucune prise sur les cours du pétrole. La seule chose qu'il puisse faire, c'est varier la part des taxes avec une taxe flottante par exemple.
En chiffres, à la louche, un tel blocage, si on prend par exemple le niveau de septembre 2019 où nous étions à un peu près 23 centimes moins cher pour le litre de sans plomb, couterait près de 12 milliards d'euros.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte