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Primaire Les Républicains : Nathalie Kosciusko-Morizet pourrait être aidée par les fillonistes pour obtenir ses parrainages

Bernard Debré estime que "rien n'empêche" les fillonistes d'aider la députée de l'Essonne à obtenir ses parrainages pour la primaire de la droite et du centre.

Nathalie Kosciusko-Morizet à Paris, le 30 mars 2014.

Crédit : ERIC FEFERBERG / AFP

Julien Absalon

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Les fillionistes au secours de Nathalie Kosciusko-Morizet ? En mal de parrainages pour valider sa candidature à la primaire de la droite, la députée de l'Essonne et conseillère de Paris a reçu le soutien de Bernard Debré. "Il faut que Nathalie Kosciusko-Morizet ait ses candidats et ses signatures. Rien ne nous empêche, nous, fillonistes, d'essayer de voir comment on peut aider Nathalie Kosciusko-Morizet pour qu'elle obtienne ses parrainages", a déclaré mercredi 30 mars l'élu de Paris sur le plateau de la chaîne LCP.

Cette déclaration bienveillante arrive à point nommé pour l'ancienne ministre de l'Écologie sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Pour que sa candidature à la primaire en vue de l'élection présidentielle de 2017 soit validée, Nathalie Kosciusko-Morizet doit recueillir les signatures de 20 parlementaires, 250 élus locaux et 2.500 adhérents avant le 9 septembre. Pour maximiser ses chances, elle convoitait des élus de gauche, des écologistes ou encore des membres de l'UDI. Mais sa stratégie a été mise à mal par une décision du bureau politique des Républicains votée le 29 mars, obligeant désormais les parrains à "souscrire aux valeurs républicaines de la droite" en signant une charte. Une manière de dissuader des députés d'autres horizons d'accorder leur soutien à NKM.

Pas de don de soutiens

En réaction à cette modification des règles du jeu vivement critiquée au sein même du parti, Bernard Debré considère donc que les fillonistes pourraient aider Nathalie Kosciusko-Morizet à se présenter. Il précise toutefois qu'il n'est pas question de faire don de soutiens de François Fillon, lui-même candidat à la primaire. "Non, on ne lui en cédera pas mais il y a des députés qui n'ont pas pris position", constate Bernard Debré en ajoutant qu'il "ferait simplement campagne pour que des élus puissent dire : 'Je suis pas tellement éloigné de NKM' ou 'Je voudrais qu'elle soit là'".

Selon un dernier sondage sur la primaire daté du 20 marsNathalie Kosciusko-Morizet recueille 3% d'intentions de vote chez les électeurs affirmant être certains d'aller aux urnes le 20 novembre prochain. François Fillon se situe à 9%, loin derrière Alain Juppé, donné en tête avec 41%, ou encore Nicolas Sarkozy (23%) et Bruno Le Maire (16%).

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