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Primaire Les Républicains : "Les Français ressentent l'urgence d'une relève", lance Geoffroy Didier
REPLAY - REPLAY / INVITÉ RTL - Geoffroy Didier s'est lancé dans la bataille de la primaire de la droite. Il souhaite incarner "la relève" et attaque les autres candidats qui ont "déjà gouverné" sans avoir forcément obtenu des résultats.
Geoffroy Didier, invité de RTL, le 30 mars 2016
Crédit : Cécile de Sèze / RTL.fr
Geoffroy Didier, cofondateur du courant La droite forte au sein du parti Les Républicains et vice-président de la région Île-de-France, a précisé les contours de sa campagne en vue de la primaire de la droite, qui se déroulera en fin d'année 2016. Après avoir annoncé la veille qu'il se lançait dans la bataille, Geoffroy Didier veut montrer sa volonté d'incarner "la relève" ce mercredi 30 mars sur RTL. "Malgré tout le respect que je leur dois, tous les candidats (de la primaire de la droite) ont déjà gouverné, la France ne va pas mieux pour autant, attaque-t-il. Les Français ressentent l'urgence d'une relève. C’est précisément parce que j’ai ce regard neuf que je peux porter des idées."
Très proche de Nicolas Sarkozy, il n'a pas souhaité dire s'il se retirerait en cas de candidature de l'ancien président de la République et ne précise pas s'il l'a prévenu de sa candidature. "J'ai prévenu Brice Hortefeux qui en a pris acte, explique-t-il. Ce n'est pas une question de trahison, c'est une question d'écoute des aspirations profondes des Français."
Marine Le Pen n'y connaît rien au fonctionnement de l'État
Geoffroy Didier
Geoffroy Didier compte "déverrouiller le système" en se "tournant les Français", en estimant qu'il y a un "profond mouvement d'opinion qui est en train de monter dans le pays". Des ressemblances avec les arguments Marine Le Pen ? "Marine Le Pen se réfugie dans l'idéologie, elle est pour la préférence nationale, je suis dans la préférence au mérite parce que j'estime que le mérite doit devenir la boussole de toute politique publique. Marine Le Pen n'y connaît rien au fonctionnement de l'État. Je n'ai peut être pas été ministre, mais, pour avoir travaillé au ministère de l'Intérieur, au ministère des Territoires, l'État je le connais."
