Présidentielle 2027 : "Bruno Retailleau devrait quitter à un moment le gouvernement", estime David Lisnard sur RTL

David Lisnard, maire LR de Cannes, continue de militer pour un parti uni. Il voit en Bruno Retailleau un leader légitime, mais qui ne devra pas faire de vieux os place Beauvau.

David Lisnard, au meeting de Bruno Retailleau avant l'élection pour la présidence des Républicains.

Crédit : Eric Dervaux / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

NARCOTRAFIC- David Lisnard, maire LR de Cannes, Président de l'Association des maires de France est l'invité de RTL Matin

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L’élection présidentielle de 2027 arrive à grands pas, surtout pour David Lisnard, actuel maire LR de Cannes, qui peut ambitionner de viser l’Élysée. "J’ai des envies, mais elles sont d’ordre privé", a-t-il rapidement clarifié au micro de RTL, ce jeudi 31 juillet.

Alors qu’une primaire à droite a du mal à prendre, le président de l’Association des maires de France continue pourtant de militer pour cela, afin de fixer une ligne claire, sans risquer de diviser le parti. "Il faut un projet raisonnable, rationnel, qu’il y ait une radicalité, une efficacité, avec un sens de l'exécution. Mais avant ça, il faut gagner les élections. Donc, il faut éviter la compromission du projet et la division", détaille-t-il.

Au sein de LR, quelqu’un est-il capable d’endosser le rôle de leader ? "Il n’y en a pas aujourd’hui, estime David Lisnard. Il y en a qui sont présidentiables, Bruno Retailleau l’est devenu depuis sa très belle victoire (à la présidence du parti). On voit dans les sondages les uns et les autres, mais personne ne ressort. ‘Le pire des systèmes après tous les autres, c’est la démocratie’, comme disait Churchill. On me classe à droite, je n’ai pas peur de la compétition, j’irai avec un projet que l’on porte avec mon parti, Nouvelle énergie, un projet à la fois sécuritaire, libéral et tourné sur l’éducation."

Bruno Retailleau est actuellement en marge du gouvernement, après avoir notamment annoncé la fin du macronisme. Selon David Lisnard, le ministre de l’Intérieur "devrait quitter à un moment le gouvernement parce qu’il doit participer à la création d’une alternative forte et que j’ai peur que le cadre dans lequel on peut bosser actuellement est tellement restreint qu’on soit dans une impasse à un moment".

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