À six mois de la présidentielle 2022, les universités des partis de gauche battent leur plein. Au PS, Anne Hidalgo, quasi-candidate, plafonne à 7% dans les sondages. Elle aimerait rallier de grandes figures socialistes à sa cause. Pour le parti communiste, Fabien Roussel, candidat déclaré, fera un discours ce samedi 28 août dans l'après-midi, à Aix-en-Provence. Et de son côté, Jean-Luc Mélenchon est déjà candidat depuis longtemps.
À gauche, les problèmes sont un peu les mêmes qu'à droite. Il y a trop de candidats et pas assez d'électeurs. Ce week-end, Anne Hidalgo, Fabien Roussel pour le parti communiste ou Jean-Luc Mélenchon partagent tous le même espoir : décoller dans les sondages et s'imposer comme le recours à gauche.
C'est une opération qui s'annonce périlleuse d'après Jean-Daniel Lévy, de l'institut Harris Interactive. Selon lui, "la gauche est confrontée à deux problèmes". Pour commencer, "des projets politiques qui n'apparaissent pas comme étant suffisamment distinct des uns des autres, lorsqu'on interroge les électeurs de gauche". Puis, il y a des personnalités politiques "qui ne disposent pas d'une aura suffisamment forte d'un point de vue d'opinion".
Il n'y a pas de grand favori, et surtout aucune envie d'alliance. Jean-Luc Mélenchon, le mieux placé dans les sondages ne veut pas entendre parler de candidat commun. Anne Hidalgo rêve de rassembler tout le monde derrière sa candidature. Les communistes sont décidés cette année à se lancer. Les écolos, après leur primaire, voudront porter eux-mêmes leurs idées. Et l'ancien ministre Arnaud Montebourg a laissé entendre que s'il se lançait, ce n'était certainement pas pour faire de la figuration.
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