Emmanuel Macron, un candidat pas comme les autres ? Après plusieurs semaines à chercher le bon moment pour annoncer sa candidature à l'élection présidentielle, le président de la République est officiellement lancé dans la course. Candidat à un second mandat depuis ce jeudi 3 mars et sa lettre adressée aux Français, le chef de l'État jongle à la fois entre le bilan de son action et le renouvellement.
Equipe resserrée, programme, tracts... L'entrée en campagne d'Emmanuel Macron a été minutieusement préparée. La situation internationale avec l'invasion de l'Ukraine par la Russie a enclenché le bouton "pause" et repoussé l'annonce de candidature.
Désormais, une nouvelle étape s'ouvre pour le président de la République. Qu'en est-il de la campagne en elle-même ? La question de l'organisation des débats s'est posée bien en amont de l'entrée en campagne du président.
Aucun président-candidat de la Vème République ne s'est soumis à l'exercice du débat avec les autres candidats avant le premier tour de l'élection présidentielle. En 2017, François Hollande ne s'était pas représenté, en 2012 Nicolas Sarkozy avait refusé de participer à ces débats. Même chose pour Jacques Chirac en 2002.
Invité du Grand Jury RTL, Le Figaro, LCI le 27 février dernier, François Bayrou expliquait ne pas être favorable à ce que le président-candidat participe à un débat avant le premier tour. "Je ne sais pas si l'on peut appeler un débat quand une personne est contre douze. C'est un peu déséquilibré", a-t-il estimé. En privé, un ministre s'alignait aussi sur cet avis il y a quelques semaines et indiquait vouloir éviter un président "punching ball". Ses proches aimeraient plutôt des débats avec les Français.
Ses rivaux mettront la pression pour la confrontation : "S'il la joue : 'Je ne discute pas avec les challengers', ça ne passera pas trop" dit un pro-jadot. Côté Mélenchon, on prévient : "S'il refuse de débattre, ce sera une vraie fausse entrée en campagne". Quant à la droite, le 1er mars, le président du Sénat Gérard Larcher indiquait sur Europe 1 que "s'il n'y a pas de débat, s'il n'y a pas de bilan, de projet, imaginons le président de la République réélu, alors ce sera dans une forme d'omission de débat démocratique, avec un risque" sur la "légitimité au cours du mandat".
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