"Le Rassemblement national ne fait pas partie de l'arc républicain". Voilà ce qu'affirme le chef de l'État dans un entretien publié ce lundi 19 février par le journal l'Humanité. À deux jours de la panthéonisation du résistant Missak Manouchian, Emmanuel Macron s'est exprimé pour la première fois dans les colonnes du journal communiste.
Cette notion d'"arc républicain" est assez récente, elle a été mise en place par le président de la République lui-même au début de son second mandat. Pour lui, cela définit les partis politiques avec lesquels le gouvernement accepte ou non de travailler, notamment à l'Assemblée. "Je n'ai jamais considéré que le RN ou que Reconquête ! s'inscrivait dans l'arc républicain", affirme-t-il.
Gabriel Attal avait dit l'inverse une semaine plus tôt en déclarant que l'arc républicain comprenait, selon lui, l'ensemble de l'hémicycle. "L'Assemblée nationale accueille toutes les forces élues par le peuple, est-ce que toutes ces forces adhèrent à la République et ses valeurs ? Non.", assure le chef de l'État, qui s'adresse au passage à l'extrême gauche, en particulier LFI qui combat les "valeurs de la République".
Emmanuel Macron estime par ailleurs qu'il convient de faire la différence entre le Front national de l'époque Jean-Marie Le Pen, antisémite et négationniste, et le RN d'aujourd'hui.
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