Ce mardi 7 février, les manifestants et les syndicats battent à nouveau le pavé contre le projet de réforme des retraites. "Elle n'est pas simple pour les syndicats, cette période de l'année, Laurent Berger et Philippe Martinez sont un peu nos stars puisqu'ils combattent les injustices. C'est un petit peu Tintin et Milou, il y a un malin diplomate et un petit poilu qui mord les mollets", lance d'emblée Philippe Caverivière.
Hier, entre Elisabeth Borne et Laurent Berger, on ne peut pas dire que ce soit bien passé. Le leader de la CFDT avait reproché à la première ministre un manque d'"empathie". Des propos qu'elle aurait jugé de "blessants". "Il a un peu dérapé, Laurent, à un moment donné, il dit les choses", poursuit l'humoriste.
Le président de la République, lui aussi, a demandé aux ministres d'aller faire de la "pédagogie" dans les médias. "Ce ne sont pas des ministres qu'il faut envoyer sur les plateaux, à mon avis ce sont des concessionnaires Renault. Seul un mec capable de te vendre une Twingo d'occasion est capable de te vendre cette réforme des retraites", estime-t-il.
Gérard Larcher s'est dernièrement dit en faveur de la réforme des retraites qu'il juge "indispensable". "C'est normal, au Sénat, 64 ans ce n'est pas l'âge de la retraite, c'est l'âge d'admission", ricane Philippe.
Lors de la dernière manifestation, Emmanuel Macron et ses onze ministres étaient en Espagne pour signer un "traité d'amitié et de coopération". "Pour la seconde grande manifestation, ils ont hésité entre Marrakech et Punta Cana et ils se sont dit, ils sont susceptibles ces cons de syndicalistes ça va faire provoc en plus Gérald Darmanin a traité tout le monde de fainéant bon allez tant pis, on rentre à Paris", ironise le chroniqueur.