Perquisition au RN : "L'idée est de mettre à terre le premier parti d'opposition", dénonce Sébastien Chenu sur RTL

"La ficelle est très grosse". Au lendemain de la perquisition qui a eu lieu au siège du Rassemblement national, le 9 juillet, le vice-président du parti dénonce sur RTL un coup politique, comme l'ont fait Marine Le Pen et Jordan Bardella. Cette perquisition a eu lieu dans le cadre d'une enquête pour financement illicite des campagnes électorales du parti en 2022 et 2024.

"En réalité, ce qu'on voit dans la même journée d'hier, c'est une enquête ouverte par le Parlement européen sur la communication de notre groupe au Parlement européen, le rejet par la Cour européenne des droits de l'homme d'une requête de Marine Le Pen et un déploiement spectaculaire de forces de l'ordre, 23 policiers, dont certains armés jusqu'aux dents, pour se saisir de données du Rassemblement national concernant des prêts tout à fait légaux, validés par la Commission", assure-t-il.

"Nous avons subi trois attaques politiques différentes, spectaculaires et qui ont une triple visée : faire peur à nos prêteurs, entretenir une suspicion vis-à-vis de notre parti politique et aspirer nos données, estime-t-il. L'idée est simplement de mettre à terre, d'asphyxier, le premier parti d'opposition, qu'ils ne réussissent plus ; 'ils' étant ce système, qu'ils ne réussissent plus à battre dans les urnes. Et comme ils ne réussissent pas à battre le Rassemblement national dans les urnes et dans les sondages d'opinion, alors ils essayent ou de l'asphyxier financièrement, ou finalement de lui faire porter, de jeter l'opprobre le concernant".

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