C'est le sujet brûlant de cet automne : y aura-t-il assez de gaz durant l'hiver à venir ? Alors que la guerre en Ukraine a créé une tension sur le marché de l'énergie, les pays européens se retrouvent face à l'obligation de trouver d'autres sources d'approvisionnement que celles provenant de Russie. Et dans ce contexte, le gouvernement français a appelé chacun à la sobriété énergétique, mais pas au point de faire planer l'ombre de coupures de gaz pour les particuliers.
Ce mardi 30 août, Elisabeth Borne a assuré sur Quotidien que les ménages ne seraient pas touchés par d'éventuelles coupures. "On ne va pas couper le gaz chez les ménages français, mais c'est sur nos entreprises, les gros consommateurs, qu'il pourrait y avoir des coupures", a-t-elle martelé chez nos confrères.
Cette sortie intervient au lendemain d'un discours plein de fermeté devant les membres du Medef, sommés de réduire leur consommation énergétique de quelque 10% dès le mois de septembre afin de contribuer à l'effort demandé à tous les Français. Une prise de position qui a rafraîchi les patrons des patrons. Sur RTL la vice-présidente du Medef a ainsi indiqué que les chefs d'entreprises avaient bien conscience des efforts à faire, et qu'il n'était "pas utile" que le gouvernement en passe par des obligations.
Par ailleurs, Elisabeth Borne a confirmé que les prix de l'électricité allaient grimper en 2023, mais a indiqué que le gouvernement s'assurerait "que ce serait soutenable". Il y aura également "des mesures particulières pour les plus modestes", a ajouté la Première ministre.