"Rationnement" de l'électricité : la vice-présidente du Medef répond à Élisabeth Borne sur RTL

"J'appelle les entreprises à établir, en septembre, son propre plan de sobriété. (...) Si nous devions en arriver au rationnement, les entreprises seraient les premières touchées". Voilà le message lancé ce lundi 26 août par Élisabeth Borne devant les patrons réunis ce lundi. 

En clair, la Première ministre souhaite que les entreprises prennent leur responsabilité en matière d'économies d'énergie, alors que la France est sous la menace d'une pénurie de gaz cet hiver. Une attitude comprise par Dominique Carlac'h, qui estime qu'un "politique qui fait sa rentrée, c'est normal qu'il donne une ligne de conduite", mais pour autant la vice-présidente du Medef estime que "donner des obligations (aux entreprises, NDRL), je ne crois pas que ce soit utile, puisque ces efforts, on va les faire et on a intérêt à le faire", explique-t-elle ce lundi soir sur RTL.

En effet, Dominique Carlac'h explique que "la facture coûte aux Français, mais aussi aux entreprises françaises, donc on n'a aucun intérêt à ne pas faire ces efforts". Ces derniers mois, les prix de l'électricité ont explosé. La semaine dernière, on apprenait même que les prix de gros de l'électricité avaient été multipliés par douze en un an, passant de 85 euros le mégawattheure à presque 1.000 euros.

Pour répondre aux demandes de la Première ministre, la vice-présidente assure que les entreprises vont faire "des investissements colossaux sur la transition énergétique", car elle estime que "nous sommes arrivés au bout du modèle". Elle explique que cette transition va coûter "40 milliards de plus par an aux entreprises pendant dix ans".

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