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"Oui, on peut mourir à l'hôpital", reconnait le ministre de la Santé

Après le suicide d'un patient au CHU de Toulouse, le 15 février, la prise en charge aux urgences est de nouveau pointée du doigt. Des urgences saturées, parfois inutilement, estime le ministre de la Santé.

Frédéric Valletoux, député Horizons et ex-ministre chargé de la Santé, en février 2024 (photo d'illustration).
Crédit : EMMANUEL DUNAND / AFP
Laureline Chatriot
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Ces derniers mois, plusieurs décès aux urgences ont remis un coup de projecteur sur l'état de l'hôpital en France. Un jeune homme de 25 ans est notamment décédé fin septembre après avoir passé plusieurs heures sur un brancard, à Hyères dans le Var.

"Ce cas est dramatique, comme tous ceux qui meurent aux urgences ou dans les services", a commenté Frédéric Valletoux, ministre chargé de la Santé, sur franceinfo, le vendredi 16 février. "On peut mourir à l'hôpital, oui", a-t-il néanmoins confessé, rappelant que l'enquête en cours doit se charger d'identifier la provenance des défaillances. Il a également précisé que les services des urgences est le service public qui a vu sa fréquentation doubler en France.

"Il y avait dix millions de passages aux urgences il y a une douzaine d'années. Aujourd'hui on est à plus de 21 millions. La crise du système de santé fait que l'on se tourne de plus en plus vers les urgences parce que c'est la seule lumière allumée !", a observé le Ministre.

Le service d'accès aux soins

Frédéric Valletoux veut travailler à trouver des solutions pour éviter les passages inutiles aux urgences de beaucoup de Français. Cela passe notamment par une meilleure prise en charge des patients qui n'ont pas réellement besoin des urgences mais qui s'y présentent.

"Le service d'accès aux soins a été déployé ces derniers mois, 63 départements en ont un. L'objectif est que tous les départements soient couverts dans les prochains mois", a-t-il aussi annoncé. "C'est un lieu de coordination entre la médecine hospitalière et la médecine libérale. Des opérateurs et des médecins permettent d'avoir une réponse de premier recours pour les Français qui n'ont pas besoin d'aller aux urgences."

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