"Nous explorerons toutes les voies" : le plan du RN pour permettre à Marine Le Pen d'être candidate en cas de dissolution malgré son inéligibilité

En annonçant voter contre la confiance à François Bayrou le 8 septembre prochain, le Rassemblement national se projette déjà dans l'après. En cas de nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale, les cartes seraient redistribuées. Mais du côté du parti, Marine Le Pen est inéligible aujourd'hui, condamnée à 4 ans pour détournement de fonds publics. Pourtant, Franck Allisio, député RN, affirme sur RTL que le RN a une stratégie pour lui permettre d'être candidate.

"Il y a des possibilités juridiques, nous explorerons toutes les voies, nous épuiserons toutes les possibilités", a-t-il expliqué. "On ne va pas abandonner la leader de l'opposition, celle qui est en tête dans les sondages, celle qui inspire le plus de confiance aux Français pour leur avenir, notre candidate naturelle pour la présidentielle", a-t-il détaillé. "L'inéligibilité, c'est l'affaire des Français", a-t-il encore ajouté.

Invité du 20H de TF1 mardi, Jordan Bardella avait déjà évoqué "un chemin juridique étroit" à ce sujet. Dans les colonnes du Parisien mi-juillet, Marine Le Pen, elle-même, avait déjà annoncé qu'en cas de législatives anticipées, elle "irait défendre [sa] candidature auprès des instances chargées de la valider (le tribunal administratif puis le Conseil d’État)". "Cela me permettra de déposer une question prioritaire de constitutionnalité (QPC), que j’ai déjà rédigée, au sujet de l’exécution provisoire de l’inéligibilité", avait-elle précisé.

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