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Emmanuel Macron, le 17 août 2025
Crédit : Philippe Magoni / POOL / AFP
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Vers une dissolution de l'Assemblée nationale après le 8 septembre ? Même si la menace ne s'est jamais vraiment éloignée depuis juillet, date à laquelle Emmanuel Macron a la possibilité de dissoudre, cette dernière se fait de plus en plus pesante. Selon un sondage Ipsos-BVA pour RTL datant du 18 juillet, 44% des Français sont favorables à une dissolution après les annonces sur le budget.
Invité de France 2 ce mardi 26 août, Gérald Darmanin a indiqué qu'"il ne faut pas écarter cette hypothèse", tout en assurant qu'"il vaut mieux pouvoir trouver un compromis avec les groupes politiques à l’Assemblée. La dissolution coûte cher à la France".
Depuis l'annonce de François Bayrou d'engager la responsabilité de son gouvernement le 8 septembre prochain, les fins de non-recevoir ont été prononcées, tant à gauche, qu'au Rassemblement national. En cas de victoire du vote "contre", le gouvernement tombera. Se posera ensuite la question de l'après : "Si un nouveau gouvernement était censuré avant le (vote du) budget, oui, l'instabilité créerait les conditions d'une dissolution", craint un membre du gouvernement, comme le rapporte l'AFP.
C'est pourquoi le mot "dissolution" commence à nouveau à bruisser, bien qu'Emmanuel Macron ait assuré vouloir l'éviter. "Personne n'en veut, mais elle est inexorable", prédit un cadre du camp présidentiel à l'AFP. À Matignon aussi, l'hypothèse est évoquée. Lors d'une réunion avec les représentants du socle commun, le Premier ministre a indiqué à ses convives : "La dissolution reste, en tout état de cause, une hypothèse", comme l'indiquent nos confrères de BFMTV.
Il n'y a pas qu'au sein du pouvoir exécutif que les esprits se préparent à cette décision. "Si elle doit advenir, nous nous y préparons", a assuré le patron des députés socialistes Boris Vallaud sur BFMTV. Quant au reste de la gauche, la France insoumise milite, par la voix de Jean-Luc Mélenchon, pour une destitution du président de la République.
Marine Le Pen a, une nouvelle fois, appelé à une dissolution. "Seule la dissolution permettra désormais aux Français de choisir leur destin", a-t-elle écrit sur X. "S'il est un président responsable, il (Emmanuel Macron) se tourne vers les Français, il dissout l'Assemblée et il leur dit 'donnez une majorité'", a renchéri le vice-président du Rassemblement national Sébastien Chenu.
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