Le président du Sénat Gérard Larcher (LR), assure lundi 29 avril ne pas faire du chiffre de réduction du nombre de parlementaires un "scalp" ou un "fétiche", mais avance 20% de réduction, alors qu'Emmanuel Macron table sur 25 à 30%.
"On n'a jamais été fermé sur ce sujet", affirme Gérard Larcher dans un entretien mis en ligne par Le Parisien. "Je ne fais pas du chiffre le scalp ou le fétiche qu'il faudrait ramener", poursuit-il, insistant sur "la juste représentation des territoires".
Pour le président du Sénat, dominé par l'opposition de droite, il est ainsi "très important" que "pas plus de vingt départements" n'aient qu'un seul député ou sénateur. "Nous pourrions nous entendre sur un chiffre, autour de 280 ou 285 sénateurs (ndlr : contre 348 actuellement), ce qui ferait 20%", avance-t-il.
Le risque, si on augmente trop la dose, est d'avoir une majorité moins stable.
Gérard Larcher, président du Sénat
En ce qui concerne l'introduction d'une dose de 20% de proportionnelle à l'Assemblée nationale, Gérard Larcher affirme n'aimer "guère la proportionnelle". "Le risque, si on augmente trop la dose, est d'avoir une majorité moins stable", souligne-t-il. "Additionnez 20% ou plus de proportionnelle, en plus de la réduction du nombre de parlementaires, et vous aurez dans certains départements des députés ou des sénateurs avec des circonscriptions gigantesques. Adieu la proximité", affirme-t-il.
Le chef de l'État s'est dit jeudi "favorable" à l'introduction d'une dose de 20% de proportionnelle à l'Assemblée nationale et à une baisse du nombre de parlementaires comprise entre 25% et 30%, lors de sa conférence de presse à l'Élysée.
Plus globalement, sur cette intervention, Gérard Larcher déclare avoir "entendu des propositions intéressantes". "Mais je ne sens ni vision, ni souffle, ni stratégie qui permettrait de réparer les fractures qui touchent le pays", ajoute-t-il.
Quant à son parti Les Républicains, le président du Sénat reconnaît s'être "trompé" concernant la tête de liste aux européennes François-Xavier Bellamy soutenu par le chef du parti Laurent Wauquiez.
"J'ai exprimé des réserves au moment de son investiture, mais je dois reconnaître que je me suis trompé. Il est en train de se passer quelque chose", dit-il. Dimanche, Michel Barnier, négociateur en chef du Brexit pour l'Union européenne, "a dit qu'il soutenait cette liste, ce n'est pas rien", souligne-t-il, y voyant "l'indicateur du rassemblement qui est en train de se faire au sein des Républicains".
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