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Nationalistes corses : "Il faut fixer des limites", lance Olivier Mazerolle

BILLET - La probable victoire des nationalistes corses aux élections territoriales pourrait-elle mener vers un processus d'indépendance ?

Les nationalistes corses fêtant leur confortable avance au premier tour des élections territoriales, le 3 décembre 2017.
Crédit : PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP
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Le second tour des élections territoriales en Corse, dimanche 10 décembre, devrait permettre aux nationalistes de l'emporter largement et de s'emparer de la nouvelle assemblée territoriale unique. C'est cette dernière qui sera chargée d'administrer l'île. Un tel résultat pourrait-il conduire la Corse vers un processus d'indépendance ?

"Les partis corses traditionnels se sont effondrés, ils ont perdu la confiance des électeurs, ils ne proposent aucune alternative crédible. Et bien que majoritairement hostiles à l'indépendance, les Corses approuvent certaines des orientations des autonomistes", estime Olivier Mazerolle.

"Ils approuvent que des Corses condamnés pour des faits de violence soient détenus sur l'île et non sur le continent. Ils ne sont pas choqués que le président de leur Assemblée s'exprime en corse plutôt qu'en français. Et une plus grande autonomie sur le plan fiscal leur conviendrait. Le scrutin de dimanche devrait traduire cet état d'esprit de manière démocratique et il faudra en tenir compte", poursuit l'éditorialiste.

La nécessité de fixer des limites…

Pour limiter le risque que cette élection ne débouche sur la mise en œuvre d'un processus d'indépendance de l'île, il va falloir être carré estime Olivier Mazerolle. "Il faut fixer des limites dès le départ. Tout ce qui touche à l'ordre public,  la sécurité, la justice, ou encore la politique étrangère, c'est du domaine de l'État. L'amnistie pour les assassins du préfet Érignac c'est impossible. Reconnaître la langue corse comme une langue officielle à égalité avec le Français, c'est non", développe-t-il.

…et de faire preuve d'ouverture

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Il sera cependant important pour le gouvernement de faire preuve d'ouverture nuance l'éditorialiste. "En revanche, que le Corse soit enseigné, que les prisonniers corses soient emprisonnés en Corse, pourquoi pas. Quant à la fiscalité, pourquoi ne pas admettre une fiscalité qui responsabilise les autorités locales. Jean-Guy Talamoni a raison sur un point : aucune avancée n'aurait eu lieu en Corse, si des Corses ne s'étaient pas révoltés. Il ne faudrait pas lui donner raison une deuxième fois, en poussant les indépendantistes à reprendre les armes, parce que le vote démocratique Corse n'aurait pas été respecté", met-il en garde.

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