Une campagne de terrain suivi en plus hauts lieux. En octobre 2018, Gérard Collomb à l'époque ministre de l'Intérieur avait maladroitement fait savoir qu'il quitterait le gouvernement pour préparer sa candidature à la mairie de Lyon. Il avait présenté sa démission le 1er octobre 2018. Deux jours plus tard, Emmanuel Macron l'a acceptée.
Un bras de fer s'était alors installé entre Gérard Collomb et David Kimelfeld, président de la métropole de Lyon et ancien second de l'ex-maire. Des tensions telles qu'Emmanuel et Brigitte Macron ont dû intervenir. Finalement, l'ex-ministre a jeté son dévolu sur la métropole de Lyon.
Et pour la mairie de Lyon, l'ancien socialiste a adoubé un de ses adjoints, l'ancien gymnaste Yann Cucherat, 40 ans, comme candidat La République En Marche à la mairie en mars prochain. En mettant en avant son porte-parole de campagne et adjoint chargé des sports et des grands événements, le maire sortant lève ainsi l'hypothèse d'une éventuelle double candidature à la métropole et à la mairie.
La bataille s'annonce compliquée. Deux élections se jouent pour la ville lyonnaise : les municipales et la métropole, lieu où s'exerce désormais le pouvoir. Selon Le Progrès, "pour la première fois depuis 2001, la majorité de Gérard Collomb part en ordre très dispersé (...) Georges Képénékian, qui avait trop bien assuré l'intérim, a plié bagages et défend désormais son propre projet. Il ne pèse pas lourd dans les premiers sondages, mais il a ouvert une brèche".
Du côté de la métropole, Gérard Collomb et David Kimelfeld, l'un maire de Lyon, l'autre président de la métropole, briguent cette élection. La République En Marche bien embarrassée a finalement investi le proche du couple présidentiel, après plusieurs semaines de doutes.
Gérard Collomb ne doit pas seulement faire face à une candidature dissidente mais aussi à l'arrivée en force des écologistes dans les sondages. Le tête de liste d’Europe Écologie-Les Verts, Bruno Bernard, rattrape l'ancien ministre, comme le souligne Le Monde. "Avec 25% d’intentions de vote au premier tour, il se hisse en deuxième position derrière Gérard Collomb (27%), dix points devant les autres candidats", peut-on lire. Une popularité qui n'a pas échappé à l'ancien socialiste qui parsème désormais ses discours d'une teinte de vert. "Nous entrons dans une nouvelle ère, la conscience écologique est de plus en plus forte, il faut entendre la crainte des jeunes", a déclaré le maire de Lyon, samedi 14 décembre.
Fin novembre, les quatre députés La République En Marche de Lyon avaient pourtant officialisé leur soutien à l'actuel premier adjoint de Gérard Collomb, Georges Képénékian. Ce dernier, qui soutient le rival du maire de Lyon pour l'élection métropolitaine David Kimelfeld, s'était déclaré candidat sans réclamer l'étiquette du parti macroniste.
Les autres principaux candidats investis pour la mairie de Lyon sont Étienne Blanc (LR), Sandrine Runel (PS), Grégory Doucet (EELV), Agnès Marion (RN) et Nathalie Perrin-Gilbert (DVG soutenue par LFI).
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