Mathieu Gallet revient sur la rumeur de sa liaison avec Emmanuel Macron

Lors de la première campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, une rumeur circulait, affirmant que l'actuel Président aurait une liaison avec Mathieu Gallet, ancien patron de Radio France. Selon cette rumeur, le mariage d'Emmanuel Macron avec Brigitte Macron ne serait qu'une façade. 

En pleine tournée de promotion pour son livre, "Jeux de pouvoir", paru aux éditions Bouquins, Mathieu Gallet revient sur cette rumeur. Jeudi 12, sur Europe 1, il a affirmé en avoir eu connaissance "quelque part dans l'hiver 2015, 2016." Selon lui, cette rumeur est "parisienne" au début, mais qu'un jour, lors d'un diner à la Rochelle, sa tante, est obligée de démentir la rumeur, affirmant connaitre le compagnon de Mathieu Gallet, et qu'il ne s'agit pas d'Emmanuel Macron. 

L'ancien directeur de Radio France écrit, dans son livre, que les conseillers d'Emmanuel Macron ont "volontairement laissé enfler la rumeur pour en tirer profit en pleine campagne", qu'il y a eu "une instrumentalisation lors de la campagne présidentielle de 2017" et qu'il n'était que "l'instrument." Il explique que certains pouvaient penser que le fait qu'un homme cache son homosexualité pouvait avoir un impact sur une campagne politique.

En 2017, Emmanuel Macron avait réagi avec humour à la rumeur, affirmant qu'il n'avait pas le temps de mener une double vie, et que si c'était le cas, ce n'était que grâce à un hologramme, faisant référence aux meetings de Jean-Luc Mélenchon. Interrogé sur Sud Radio le vendredi 13 mai à ce sujet, le fondateur de Majelan considère que le chef de l'État a bien fait de se moquer de la rumeur : "Il traite bien la rumeur pour tordre le coup." Il explique également ne connaitre Emmanuel Macron que dans un cadre professionnel. 

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Mathieu Gallet confie tout de même dans C à Vous avoir un reproche à faire au président. Selon lui, Emmanuel Macron ne l'aurait appelé qu'après avoir parlé publiquement de l'affaire : "il m'a appelé le lendemain pour me dire 'j'ai parlé de nous', ce qui était assez drôle puisque ce 'nous' n'existe pas."