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Martine Aubry démissionne : qui est Arnaud Deslandes, désigné pour la remplacer à la mairie de Lille ?

Martine Aubry a annoncé sa démission de la mairie de Lille jeudi 6 mars. À la tête de la ville depuis 2001, elle a désigné Arnaud Deslandes, son premier adjoint, comme successeur.

Arnaud Deslandes, premier adjoint de la mairie de Lille, lors de le conférence de presse de Martine Aubry, le 6 mars 2025.

Crédit : FRANCOIS LO PRESTI / AFP

POLITIQUE - Martine Aubry annonce qu'elle va démissionner de la mairie de Lille

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"Le temps est venu de passer la main à la nouvelle génération", a affirmé Martine Aubry, jeudi 6 mars, en annonçant sa démission de la mairie de Lille pour la mi-mars. Martine Aubry a annoncé quitter toutes ses fonctions politiques sans prendre sa "retraite politique" afin de "participer au renouveau des idées de gauche".

La femme politique, maire de la ville depuis 24 ans et ancienne ministre socialiste, a déclaré vouloir que son premier adjoint, Arnaud Deslandes, soit élu maire lors d'un prochain conseil municipal extraordinaire, "qui pourrait se tenir le 21 mars". À 42 ans, ce fidèle de Martine Aubry est encore peu connu du grand public.

Diplômé de Science Po Lille, Arnaud Deslandes est arrivé à la mairie comme stagiaire en 2005. Il a ensuite gravi tous les échelons en étant collaborateur de cabinet de 2006 à 2013, puis directeur de cabinet de 2013 à 2020, adjoint chargé de la solidarité et de la cohésion des territoires, puis premier adjoint depuis 2023.

Il "a porté auprès de moi de grandes transformations dans la ville" et partage "les mêmes priorités", la "solidarité et l'accompagnement de tous", a assuré l'emblématique maire de Lille. Lui dit avoir "tout appris", "le sens du travail, la rigueur" aux côtés de Martine Aubry, qu'il a qualifiée de "maire d'exception". Il a ajouté que lui succéder imposait "beaucoup d'humilité".

Né à Charleville-Mézières, Arnaud Deslandes a confié à La Voix du Nord qu'il s'était lancé en politique en 2002 au moment du second tour de l'élection présidentielle qui a opposé Jacques Chirac à Jean-Marie Le Pen. "La présence de Le Pen au deuxième tour a été un traumatisme", avait-il expliqué.

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