Marine Le Pen : "Nicolas Sarkozy est un peu jaloux, ça va lui passer"

INVITÉE RTL - La présidente du Front national se félicite de voir sa politique confortée par les adhérents du FN et affiche sa confiance en vue des prochaines échéances électorales.

Marine Le Pen, invitée de RTL, le 2 décembre 2014

Crédit : Paul Guyonnet / RTL.fr

Marine Le Pen : "Je me dois d'être prête au moment où les Français nous confiront des responsabilités importantes"

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Marine Le Pen : "Nicolas Sarkozy est un peu jaloux, ça va lui passer"

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La riposte n'aura pas tardé. Confortée à la tête du Front national lors du congrès de Lyon dimanche, Marine Le Pen a répondu à Nicolas Sarkozy qui a moqué son élection par 100% des voix, pointant "une curieuse conception des élections". "Nicolas Sarkozy est un petit peu jaloux, mais ça va lui passer", affirme la présidente du Front au micro de RTL. La fille de Jean-Marie Le Pen rappelle au passage que la primaire UMP pour la présidentielle de 2007 avait également tourné au plébiscite pour Nicolas Sarkozy. "Lui-même avait fait 100%, tous les candidats face à lui s'étaient retirés".

Seule candidate à sa succession, Marine Le Pen préfère voir dans son score de maréchal le signe de la confiance que lui accordent les militants du Front national et la validation de son travail à la tête du parti. "C'est spectaculaire. Ça veut dire que l'intégralité des adhérents du FN sont sur la ligne politique que je porte, qui a permis d'enregistrer des victoires historiques et hisser le mouvement comme premier parti de France aux européennes", se réjouit-elle.

Le FN en ordre de bataille pour les prochaines élections

Au delà de sa victoire, la présidente du Front national a conforté son influence en plaçant ses proches dans les instances dirigeantes du parti, au grand dam notamment de son rival malheureux pour la succession de Jean-Marie Le Pen en 2011, Bruno Gollnisch. "Un certain nombre de personnes aurait souhaité être au bureau exécutif pour avoir des responsabilités de thèmes. Mais le bureau exécutif est là pour exécuter les décisions", explique-t-elle. "Je ne verrouille pas l'appareil, je le professionnalise" en vue des prochaines échéances électorales.

En clôture du rassemblement frontiste dimanche, elle s'est d'ailleurs dit persuadée de la présence du FN au second tour en 2017. "Je me laisse emporter par l'optimisme de mes adversaires", précise-t-elle. "Ils passent leur vie à vouloir rassembler parce qu'ils ne peuvent pas atteindre cette deuxième marche".

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