Passer la frontière pyrénéenne implique quelques changements dans le quotidien de l'ancien Premier ministre Manuel Valls. Depuis qu'il a quitté ses fonctions à Matignon en 2016, l'ancien chef du gouvernement voit sa sécurité assurée par une garde policière personnelle rémunérée par l'État. Mais sa candidature à la mairie de Barcelone, officialisée mardi 25 septembre, conduit l'organisme de sécurité à revoir sa mission auprès de Manuel Valls, comme l'explique Le Parisien.
L'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat) est chargée de missionner certains de ses employés pour les déplacements de Manuel Valls comme des autres anciens Premiers ministres et chefs de l'État.
Le quotidien explique que ces hommes, "toujours armés", n'ont pas vocation à passer la frontière pour assurer la protection de leurs clients. Si tel a été le cas lors de déplacements de Manuel Valls à Barcelone au cours des derniers mois, l'officialisation de sa candidature rebat les cartes.
Bientôt officiellement libéré de ses fonctions politiques en France, l'ancien Premier ministre va être amené à passer l'essentiel de ses prochains mois de campagne dans la capitale catalane. "Des structures privées ou étatiques espagnoles pourraient prendre le relais", affirme Le Parisien. L'occasion pour l'État français de réaliser l'économie d'officiers qui coûtent individuellement 71.879 euros par an, selon les chiffres relayés par le quotidien.
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