Macron positif au coronavirus : qui est le médecin à la tête de l'équipe qui le soigne ?

VU DANS LA PRESSE - Jean-Christophe Perrochon est le médecin-chef de la présidence de la République. Cet ancien urgentiste des armées dirige l'équipe de médecins du Président.

Emmanuel Macron, le 4 décembre 2020

Crédit : Thomas SAMSON / POOL / AFP

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Le président de la République est malade de la Covid-19. Souffrant d'une "fatigue importante" et de fièvre, Emmanuel Macron s'est isolé à La Lanterne, à Versailles, avec pour objectif de continuer de travailler à distance.

Pour s'assurer de la santé du chef de l'Etat, une équipe de quatre médecins se relaie pour être disponibles sept jours sur sept, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et l'accompagner lors de ses voyages. A leur tête, indique Le Parisien, Jean-Christophe Perrochon, médecin-chef de la présidence de la République. C'est notamment lui qui a supervisé le test Covid-19 du Président.

Comme l'explique le site de l'Elysée, le service médical du Président "est confié au service de santé des Armées". Jean-Christophe Perrochon est donc un ancien médecin urgentiste au service de santé des armées. Il rejoint l'état-major particulier de l'Elysée en 2014, sous la présidence de François Hollande, et succède à Sergio Albarello. Le Canard Enchaîné avait décrit ce dernier comme "un militant UMP pur et dur" en 2012.

"C'est une tombe"

Arrivé à la tête du pays, Emmanuel Macron a conservé le même médecin, ce qui lui vaut une nouvelle nomination au Journal Officiel. Depuis l'épidémie de coronavirus, Jean-Christophe Perrochon le suit jusque dans ses réunions de cabinet, selon le JDD.

"C'est un homme très attentif, d'une discrétion absolue. C'est une tombe", assure l'ancien conseiller en communication de François Hollande Gaspard Gantzer auprès du Parisien.

Le nom de Jean-Christophe Perrochon était également apparu dans l'affaire Benalla, rappelle Le Point. Les juges en charge du dossier avaient en effet demandé les factures détaillées du téléphone du médecin, qui avait multiplié les appels dans la nuit du 18 au 19 juillet, quelques heures après les révélations du Monde.

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