Il avait beau être ce lundi 5 novembre au premier jour d’une "itinérance" qui doit lui servir à renouer le contact avec les Français, officiellement, Emmanuel Macron assume la hausse de la taxation du gazole et de l’essence. "Je préfère la taxation du carburant à la taxation du travail". C’est ce que le chef de l’État a répété, comme un mantra, dans deux entretiens à la presse régional.
Avec toutefois une nuance non négligeable, une nuance qui a tout d’un petit revirement, après plusieurs jours de fermeté absolue affichée notamment par le Premier ministre sur ce sujet. Le chef de l’État s’est dit en effet "particulièrement sensible à la colère de ceux qui doivent se déplacer pour travailler". Ainsi Emmanuel Macron a-t-il demandé au gouvernement de "trouver des solutions pour qu’avec les employeurs, les salariés qui doivent utiliser au quotidien leur voiture puissent être aidés d’avantage".
Et la consigne n’a pas tardé à être suivie d’effet puisqu’une réunion interministérielle – plus précisément entre les cabinets des ministères de l’Économie, du Budget, de la Transition écologique et de Matignon - s’est tenue hier matin à 9h15. Quelques heures donc après la parution de cette interview. Selon nos informations, elle était prévue avant qu’Emmanuel Macron ne tienne ces propos, dès la fin de la semaine dernière. L’Élysée a même consulté ce weekend sur ce sujet.
Le motif : trouver la meilleure façon “d’accompagner les Français dans la transition écologique” selon les termes d’un conseiller de Bercy… Sous-titré pour les Français qui roulent au diesel, on pourrait dire qu’il s’agit, en réalité, de trouver le moyen de soulager les travailleurs les plus impactés et donc, de calmer la grogne. Comment ? Emmanuel Macron l’a dit lui-même, l’une des pistes de réflexion s’inspire de l’aide au transport instaurée dans la région Hauts-de-France par Xavier Bertrand. Elle concerne ceux qui ont plus de 30 kilomètres par jour de déplacement.
Mieux vaut tard que jamais, soufflaient en substance certains députés de la majorité ce lundi 5 novembre, regrettant toutefois un "défaut d’anticipation" de l’exécutif sur un sujet aussi sensible dans l’opinion.
Nicolas Dupont-Aignan bénit le ciel que Laurent Wauquiez n’ait pas choisi Nadine Morano comme tête de liste Les Républicains pour les élections européennes. "Je mets un cierge" pour qu’il ne le fasse pas. "La seule qui peut nous faire du tort, c’est elle !", assure le président de Debout la France.
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