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La pétition contre la loi Duplomb dépasse le million de signatures : et maintenant ?

Une pétition contre la loi Duplomb, lancée par une étudiante, a atteint 1 million de signatures, le 20 juillet dernier, du jamais vu. Mais quelles pourront-être les conséquences ?

L'Assemblée nationale, le mardi 27 mai 2025.

Crédit : STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

LOI DUPLOMB - la pétition record fera-t-elle bouger les choses ?

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Julien Fautrat

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La pétition contre la loi Duplomb n'en finit plus d'engranger des soutiens. Le compteur sur le site de l'Assemblée nationale dépasse 1,1 million de signatures, du jamais-vu. Ce texte, adopté le 8 juillet dernier, réintroduit un pesticide qui était interdit en France. Mais cet engouement populaire peut-il réellement changer les choses ? 

Ce qu'on attend d'abord, c'est une décision du Conseil constitutionnel qui déterminera si cette loi Duplomb est bien conforme à la Constitution. Les députés de gauche ont déposé un recours le 11 juillet. Les Sages ont un mois pour se prononcer. Si cette loi est conforme à la Constitution, le président de la République doit la promulguer. Il n'a pas le choix, il y est tenu à une exception près. 

Article dix de la Constitution : il peut retarder cette promulgation et demander une seconde délibération au Parlement. Un choix politique pour Emmanuel Macron. Est-ce qu'il estimera que la représentation nationale a le dessus, les élus du peuple ? Ou est-ce qu'au regard du nombre de signatures de cette pétition, le Parlement doit reconsidérer la question ?

Autre étape, un débat dans l'Hémicycle. Une première sous la Cinquième République pour une pétition. La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, y est favorable, sans pour autant revenir sur la loi votée. Un débat avec donc une portée surtout symbolique et médiatique. 

L'Élysée n'a pas réagi pour l'instant. La députée écologiste Delphine Batho rappelle que le chef de l'État affirmait ne pas être content d'un certain nombre de reculs concernant l'écologie. Elle lui demande de passer de la parole aux actes. "Je ne veux pas que ni le gouvernement ni le Parlement ne cèdent aux facilités du moment", avait alors déclaré Emmanuel Macron. Et cela concernait notamment MaPrimeRénov' ou les zones à faible émission.

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