On pousse un ouf de soulagement du côté de Bercy. L'agence de notation Standard & Poor's a finalement maintenu la note de la France, à savoir un double AA mais avec une "perspective négative".
L'objectif est de réduire la dette sans augmenter les impôts. La chasse aux économies est donc lancée et tout le monde est mis à contribution. Fini donc les chèques exceptionnels, fini le bouclier tarifaire sur le gaz cette année et sur l'électricité l'année prochaine : 30 milliards d'euros seront ainsi économisés.
L'État et les collectivités vont devoir réduire leurs dépenses de 0,8 et 0,5% en 2023. Le gouvernement gèle des crédits, près de 12 milliards d'euros, initialement prévus au budget de l'État, ne seront pas utilisés cette année.
Pour préparer le budget 2024, chaque ministère est prié de faire 5% d'économies. Les premières mesures seront annoncées le 19 juin prochain. À l'été, une loi de programmation des finances publiques (LPFP) fixera le cap jusqu'en 2027.
Autre levier pour réduire la dette : la croissance. Le gouvernement mise sur le travail. Il a commencé par les reformes de l'assurance chômage et des retraites. Cela se poursuivra avec la loi sur le plein emploi qui doit être présenté d'ici fin juin.
International - Dans l'est de l'Inde, une catastrophe ferroviaire impliquant trois trains a fait au moins 288 morts et plus de 850 blessés, ce vendredi 2 juin. Les autorités craignent encore que le bilan de cette tragédie ne continue de s'alourdir.
Faits divers - Après l'ancien édile de Saint-Brévin, c'est au tour d'un maire du Tarn-et-Garonne de subir des menaces de la part d'individus affiliés à l'extrême droite. À l'origine de ce harcèlement, un simple conflit de voisinage.
Football - En Ligue 2, la rencontre entre Bordeaux et Rodez a été définitivement interrompue vendredi 2 juin. Un joueur ruthénois a été frappé par un intrus entré sur la pelouse et a subi une commotion cérébrale, selon l'arbitre du match.