Les infos de 6h30 - Criblé de dettes, le RN licencie et cherche un nouveau siège
La parti de Marine Le Pen doit trouver des liquidités afin d'assurer son train de vie et éponger ses dettes. Un nouveau siège est recherché, ainsi qu'un allégement de la masse salariale.

À l'approche de la présidentielle, Marine Le Pen tente de faire le ménage dans ses comptes, qui se trouvent dans le rouge vif. Quatre salariés du RN viennent d'ailleurs d'apprendre leur licenciement. Licencier pour dégraisser. Le parti a besoin d'argent frais et a dû sabrer dans les dépenses, à commencer par la masse salariale énorme du Rassemblement national, avec 3,5 millions d'euros par an.
Le parti va surtout devoir déménager. Adieu l'immense QG de Nanterre et ses 2.000 mètres carrés, Jordan Bardella est chargé de trouver la perle rare dans l'ouest parisien. Et le temps presse car la dette du parti ne cesse de se creuser, elle culminait à 25 millions d'euros en 2018.
Marine Le Pen tente bien de l'éponger, auprès des Français, car les banques refusent de prêter au parti. Mais du côté d'un cadre du RN contacté par RTL, on assure qu'il n'y a pas de problème d'argent.
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