Elisabeth Borne a été nommée Première ministre ce lundi, avec un premier défi de taille : imprimer sa marque. Selon un sondage Ifop, 47% des interrogés disent ne pas la connaitre. Elle va donc devoir s'imposer, prendre la lumière et surtout proposer du concret, notamment sur l'environnement. Elle aura la charge de piloter la transition écologique depuis Matignon. Elle a d'ailleurs été ministre en charge de l'Environnement, mais quel est son bilan ?
"Elle a fait ce qu'elle a pu". Ce constat est celui dressé par le président d'une grande ONG, lorsqu'Elisabeth Borne a quitté son poste. Il faut dire que sur ses priorités de l'époque, la rénovation énergétique ou les énergies renouvelables, elle n'a pas pu aller très loin. Et sur la pollution de l'air, elle n'a pas empêché l'État d'être condamné pour résultats insuffisants. Mais la filière nucléaire qui voyait un soutien en cette polytechnicienne, avait été douchée quand elle avait demandé qu'on étudie un scénario 100% énergies renouvelables.
En moins d'un an à l'environnement, Elisabeth Borne a mené à terme trois gros chantiers législatifs entamés par ses prédécesseurs : la loi énergie climat, celle sur les mobilités et celle contre le gaspillage.
Burkini - Le sujet a suscité une polémique politique nationale. Le conseil municipal de Grenoble a validé, lundi 16 mai, une modification du règlement intérieur des piscines de Grenoble se traduisant par l'autorisation du port du burkini.
Guerre en Ukraine - Plus de 260 combattants ukrainiens dont 53 blessés ont été évacués lundi de l'aciérie Azovstal, dernier bastion de résistance ukrainienne à Marioupol.
OTAN - La perspective d'une intégration de la Suède et de la Finlande à l'Otan "ne constitue pas une menace immédiate", a commenté lundi Vladimir Poutine, après plusieurs déclarations exprimant l'irritation de Moscou ces derniers jours.
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