Marine Le Pen passe à l'offensive face à Éric Zemmour. Dans une interview au Figaro, jeudi 3 février, la candidate du Rassemblement national (RN) tire à boulets rouges sur son concurrent à l'extrême droite, utilisant des mots violents à son encontre. Elle parle notamment des "nazis" qui gravitent autour d'Éric Zemmour : "La galaxie Zemmour, c'est une série de chapelles : il y a les catholiques traditionalistes, les païens et quelques nazis". Pour elle, cela "ne fait pas une posture présidentielle."
"Éric Zemmour ne se bat pas pour gagner, mais pour tuer le RN", argue celle qui dénonce une "tentative de sabotage". Elle profite de cet entretien pour fustiger les élus RN qui ont rejoint Éric Zemmour, les qualifiant de "traîtres" et de "mercenaires".
Cette riposte intervient alors que la candidate est plus que jamais fragilisée, les défections dans son camp s'accumulant. Dans la guerre psychologique entamée par Éric Zemmour, Marine Le Pen veut montrer qu'elle ne faiblit pas, qu'elle ne craquera pas. Elle utilise aussi son adversaire pour se recentrer, se positionnant comme une modérée.
En cas d'échec à l'élection présidentielle, la candidate RN assure que ce sera son ultime campagne. Mais qu'elle continuera la politique sous une autre forme.
Présidentielle - Emmanuel Macron, qui n'a pas encore annoncé sa candidature, a déjà obtenu 529 parrainages. Il est le premier candidat et le seul à dépasser la barre des 500 signatures, nécessaires pour participer à l'élection présidentielle.
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