L'audition a commencé ce mardi soir, dans l'enceinte du palais Bourbon. En quelques minutes, l'ancien Premier Ministre avait répondu à la question que tout le monde se pose : oui, il lui est arrivé de se sentir courtisé, manipulé, espionné. On s'imagine alors qu'il évoquerait son diner à Sotchi avec Vladimir Poutine, ou encore sa participation à deux conseils d'administration d'entreprises russes. Il n'en fera rien. Car pour François Fillon, ces ingérences venaient d'ailleurs.
"Est-ce que j'ai rencontré dans ma vie politique, et en particulier lorsque j'étais au gouvernement, des ingérences étrangères ? Oui. […] La plupart du temps, elles venaient d'un pays ami et allié qui s'appelle les États-Unis. J'ai été écouté avec le président Nicolas Sarkozy pendant 5 ans par la NSA", a souligné François Fillon.
Et de citer d'autres exemples d'ingérences, tels que "l'espionnage chinois", ou celles concernant "la Turquie, le Maroc, l'Algérie", pays qui ont tenté, dit-il, d'influencer des élections en France.
Quant à la Russie, l'ex-chef du gouvernement déclare : "Je n'ai pas été concerné directement par des ingérences russes", assure-t-il, avant d'ajouter "cela ne veut pas dire qu'il n'y en a pas". François Fillon décrit ensuite des tentatives souvent "grotesques", qui selon lui n'ont pas eu de conséquences.
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