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Viktor Orban et Emmanuel Macron à Bruxelles en mars 2024.
Crédit : Sameer Al-Doumy / AFP
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Un pro-russe à l'Élysée. Alors qu'il va prendre le contrôle de la présidence du Conseil de l'Union européenne le 1ᵉʳ juillet, le Premier ministre hongrois Viktor Orban est invité à Paris ce mercredi 26 juin. Un moment crucial pour les pays membres à la veille d'un Conseil européen qui doit déterminer les priorités de l'Europe pour les cinq ans à venir. Emmanuel Macron reçoit Viktor Orban pour un déjeuner de travail qui pourrait être mouvementé, son invité étant particulièrement remonté contre l'Europe.
Il est en colère, d'abord, contre Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission qui a exercé "le pire mandat de l'Histoire de l'Europe", selon le Premier ministre Hongrois. Mais ce dernier est en train de manger son chapeau : Ursula von der Leyen devrait être reconduite jeudi pour cinq nouvelles années. En colère contre la politique européenne d'aide à l'Ukraine, Budapest bloque depuis des mois un chèque de plus de 6 milliards d'euros pour soutenir militairement Kiev.
Viktor Orban est aussi en colère contre Zelensky à qui il reproche de ne pas assez protéger la communauté hongroise en Ukraine, il ne veut notamment pas que les Hongrois Ukrainiens soient mobilisés sur le front. Il ne veut pas non plus partager les subventions agricoles européennes avec les paysans ukrainiens.
Ukraine, État de droit, immigration… Viktor Orban est très remonté. Le slogan qu'il a choisi pour les six mois de son mandat à la tête de l'Europe : "Make Europa Great Again", allusion à Trump assez provocatrice. D'un autre côté, le Premier ministre hongrois n'oublie pas qu'il a besoin de l'Europe, de ses 19 milliards d'euros de subventions bloquées par Bruxelles et des usines automobiles allemandes dans son pays.
Soldes - Les soldes d'été ont débuté ce mercredi, mais les professionnels de l'habillement sont inquiets. En cause notamment : les comportements des consommateurs qui ont changé, ces derniers se penchent de plus en plus vers la deuxième main.
Législatives - Les lignes bougent à gauche : à quatre jours du scrutin on est en train d'assister à une recomposition au sein de la nouvelle Union populaire. Elle se fait autour de Jean-Luc Mélenchon, qui a fait couler de l'encre ces derniers jours.
Justice - Le procès d'un entrepreneur quinquagénaire accusé d'avoir orchestré l'enlèvement de son ex-compagne à Lille puis de l'avoir assassinée chez lui en 2019, se poursuit ce mercredi devant la cour d'assises du Nord, à Douai.
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