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Manifestation à Bordeaux ce samedi 7 septembre.
Crédit : Philippe LOPEZ / AFP
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Partout en France, plus de 130 cortèges sont organisés ce samedi 7 septembre à l'appel de syndicats étudiants et de La France insoumise contre ce qu'ils appellent le "coup de force" d'Emmanuel Macron. Ce dernier est accusé d'avoir confisqué la victoire de la gauche aux élections législatives anticipées. La nomination du Républicain Michel Barnier au poste de Premier ministre, survenue jeudi 5 septembre, renforce la détermination des Insoumis.
À Paris, le cortège s'élancera de la place de la Bastille à 14h direction Nation. Il y avait déjà des rassemblements ce matin avec, notamment, plusieurs milliers de personnes à Nantes. Du côté de Metz entre 200 et 300 manifestants se sont rassemblés sur la place de la République. Organisateurs et anonymes étaient plutôt satisfaits au départ du cortège à 10h.
Kamal, venu de Sarreguemines, à une heure de trajet, pour dire non à la nomination de Michel Barnier à Matignon. "J'ai l'impression qu'on se fout de ma gueule. Je me lève le matin pour aller voter, le soir il y a un résultat et que le lendemain mon vote ne sert à rien, je ne suis pas content", peste-t-il.
Le nom du nouveau Premier ministre est sur toutes les lèvres. Les manifestants veulent le voir partir avant même d'avoir commencé. "On a vu ses votes contre le remboursement l'IVG, contre la dépénalisation de l'homosexualité. (...) Le Rassemblement national a un peu de pouvoir", estime Michel Barnier Jean-François Secondé, militant LFI et organisateur de la manifestation messine.
Les manifestants n'ont plus espoir de voir Lucie Castets être nommée, mais peinent à trouver le candidat idéal du côté de la gauche, à l'image de Michaël, qui honore son premier rassemblement : "J'avoue franchement que je n'ai pas beaucoup de réponse parce qu'à l'intérieur même des partis, on a du mal à sortir une tête d'affiche." La manifestation s'est ensuite dispersée, une fois que chacun a brandi sa carte d'électeur devant la préfecture.
Intempéries - Les Pyrénées-Atlantiques ont été touchées par de fortes pluies. Les dégâts sont importants dans la Vallée d'Aspe avec une route menant en Espagne éventrée. Les secours ne peuvent accéder au lieu que par hélicoptère, tandis que l'électricité est coupée et le réseau passe à peine.
Faits divers - Un homme est suspecté d'avoir tué sa compagne et ses deux enfants, âgés de 1 et 5 ans, en Seine-et-Marne. Il a été interpellé ce samedi matin.
Abbé Pierre - Après les 17 nouvelles accusations d'agressions sexuelles contre le fondateur d'Emmaüs, la fondation Abbé Pierre a annoncé changer de nom. Beaucoup se demandent comment personne n'a pu tirer la sonnette d'alarme sur de tels agissement avant cette année.
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