Législatives 2024 : quelles pourraient être les nouvelles forces à gauche après le 2nd tour ?

À trois jours du second tour des législatives, les candidats pensent déjà à l'après. Jeudi 4 juillet, sur RTL, François Ruffin annonçait qu'en cas de victoire dimanche, il ne siègerait plus avec la France insoumise. "J'ai refusé l'investiture de La France insoumise il y a quinze jours, mes désaccords avec Jean-Luc Mélenchon sont connus, ils sont profonds. Ma place ne sera pas dans le groupe de La France insoumise si jamais je suis élu", a-t-il affirmé. 

"Il y a moyen de faire autre chose avec des amis communistes, écologistes, générations et ainsi de suite", a ajouté le député sortant de la Somme. Selon lui, il y a "un chemin" à trouver pour avoir "des traits d'union entre les différentes forces de gauche". Ce nouveau scrutin pourrait donc déboucher sur de nouveaux équilibres à gauche. 

D'autres personnalités qui siégeaient avec Les Insoumis pourraient, comme François Ruffin, s'en détacher. Pour le moment, ils ne sont qu'une poignée ouvertement en rupture de ban. Pour être investis La France insoumise, les candidats se sont engagés à siéger au sein du groupe. De leur côté, les socialistes ont obtenu beaucoup plus d'investitures qu'en 2022 grâce au bon score de Raphaël Glucksmann aux européennes. Ils étaient 31 députés socialistes, ils devraient mécaniquement être plus forts dimanche soir. 

Est-ce que cela suffira à dépasser la France insoumise à eux seuls ? Certains socialistes en rêvent tout haut, mais cela reste à confirmer. Les Insoumis dominaient largement les trois autres groupes de gauche avant la dissolution, mais après le second tour, l'addition de tous les autres sera, sans doute, majoritaire, ce qui va changer les rapports de force. 

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