Il ne reste plus que cinq jours pour faire campagne aux législatives. La majorité tente donc de se mobiliser après un début de campagne inexistant. "Le premier tour sera difficile car on n'a pas d'élan", confie un conseiller ministériel.
Cependant, Emmanuel Macron a fini par lancer le coup d'envoi de cette campagne en donnant une interview à la presse régionale samedi 4 juin. Pour la majorité, il ne faut pas oublier de "pilonner la gauche, principale menace pour les macronistes". En effet, la majorité redoute un vote des Français pour les mélenchonistes, ce qui conduirait par exemple à une sortie de l'OTAN.
Du côté de la Nupes, Jean-Luc Mélenchon multiplie les déplacements afin de mobiliser et d'être élu Premier ministre. Pourtant, Emmanuel Macron a prévenu qu'il ne le nommerait pas à Matignon. "Il donnera l'impression qu'il ne supporte jamais la démocratie" répond déjà Jean-Luc Mélenchon.
Le Rassemblement national est lui aussi enfin rentré dans la campagne. Marine Le Pen était en meeting hier à Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais. Elle appelle les Français à lui accorder 100 à 150 députés afin de limiter les pouvoirs d'Emmanuel Macron et de Jean-Luc Mélenchon que le RN accuse d'avoir fait réélire le chef de l'état.
Chez Les Républicains, la dernière semaine de campagne consiste à miser sur son implantation locale pour sauver ses députés. Le parti se réfugie derrière ses succès aux municipales, départementales et régionales pour dénationaliser la campagne, contrairement à tous les autres partis.
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