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Réveillon du Nouvel An : les urgences toujours plus chargées en cette "journée un peu particulière"

Les urgences sont généralement plus chargée la nuit du Nouvel An, souvent avec des pathologies hivernales ou des excès de boissons ou des excès de repas. Sur RTL, Jean-Paul Hamon, médecin généraliste, explique qu'il faut également faire attention au 'binge drinking'.

Un service d'urgences (Illustration)

Crédit : FRED DUFOUR / AFP

Jean Paul Hamon, médecin généraliste et président d'honneur de la Fédération des médecins de France, était l'invité de RTL Soir

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Vincent Derosier & Marine Langlois

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Une journée "un peu particulière" pour les médecins, "comme un jour férié un peu festif". Au micro de RTL ce mercredi 31 décembre, Jean-Paul Hamon, médecin généraliste et président d’honneur de la Fédération des médecins de France, rappelle les cas dans lesquels il est nécessaire ou non de se rendre aux urgences en cette soirée du Réveillon du Nouvel An. 

"Si vous n'êtes pas en capacité, si vous avez de la fièvre, si vous vomissez, si vous ne vous sentez vraiment pas bien, que vous avez des difficultés, si vraiment vous avez beaucoup de fièvre, il y a toujours des maisons de garde qui sont là, déjà, si vous n'avez pas besoin d'aller aux urgences", détaille-t-il. 

"Moi, la maison de garde qu'on a montée en 2004, elle fonctionne, il y a des médecins qui sont là jusqu'à minuit, qui pourront vous accueillir. Ensuite, si vraiment on voit que vous avez des difficultés, on peut faire venir le 15, on peut faire venir le SAMU", ajoute-t-il. Même si "généralement, le soir, on voit des gens qui ont de la fièvre, on voit des gens qui ont des otites, des gens qui ont des angines, ou là, peut-être des gens qui ont un petit peu abusé précocement et qui ont des gastro-entérites ou des diarrhées". Ces pathologies connues, classiques et simples à prendre en charge

Excès de la fête signifie également alcool. Alors quand faut-il appeler un médecin quand on se retrouve face à une personne alcoolisée? "Les signes, surtout ce qu'il faut éviter, c'est les habitudes de 'binge drinking'. Ces gens qui prennent des boissons très alcoolisées, très fortes, pour être en état d'ébriété très rapidement", alerte Jean-Paul Hamon ajoutant qu'il y a des "risques de coma éthylique très rapides". 

Pour rappel, il est nécessaire d'appeler les urgences dès une perte de connaissance. 

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