Après le départ de Christiane Taubira, les frondeurs se font de nouveau entendre. Et si la désormais ex-garde des Sceaux pourrait devenir leur chef de file, pas question pour la gauche du Parti socialiste de quitter le groupe à l'Assemblée nationale. "Cela voudrait dire que le Parti socialiste appartient au président de la République alors qu'il existait avant François Hollande et il existera après. Il peut être traversé par des divisions mais le parti ne dépend pas du fait qu'on est d'accord ou non avec François Hollande", justifie Laurent Baumel, député socialiste d'Indre-et-Loire.
Et si certains critiquent les divisions et la fronde de l'aile gauche du parti majoritaire, Laurent Baumel rejette les conséquences électorales. "La défaite la plus importante, c'est les municipales. La fronde n'avait pas encore commencé", détaille-t-il, regrettant que le gouvernement actuel ne respecte pas la ligne définie avant l'élection présidentielle de 2012. "Ce qui déroute nos électeurs, c'est de ne pas retrouver ce pour quoi ils ont voté", glisse-t-il face à une politique libérale très critiquée.
Face à cette division politique au sein même du parti, le député se dit favorable à une primaire à gauche. "Un exercice de ce type serait nécessaire. François Hollande a été désigné comme le candidat de la gauche, il a noué un contrat et il me paraît important de revenir devant le peuple de gauche", explique-t-il alors que selon lui François Hollande s'est "écarté" du discours du Bourget. Cependant, le député frondeur attend avant tout un débat de fond plus qu'une hyper-personnalisation du débat.
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