"Le 6% de croissance est de moins en moins tenable" pour 2021, admet Laurent Saint-Martin
INVITE RTL - Selon le député LaREM du Val-de-Marne également rapporteur général du Budget de l’Assemblée nationale l'objectif de "6% de croissance est de moins en moins tenable" pour 2021.

Laurent Saint-Martin, député LaREM du Val-de-Marne également rapporteur général du Budget de l’Assemblée nationale a indiqué que compte tenu des conditions économiques, l'objectif de "6% de croissance est, évidemment, de moins en moins tenable" pour 2021.
Selon Laurent Saint-Martin, "la situation que nous vivons avec le couvre-feu à 18 heures, coûte à peu près 6 à 7 milliards d’euros par mois en terme de crédit exceptionnel budgétaire. A cela il faut ajouter ce que l’Etat ne capte pas dans ses caisses comme recette fiscale et comme cotisation sociale".
Le tout représente à peu près une dizaine milliards d'euros. "Je ne connais pas comme vous les annonces qui seront probablement proposées. Mais on peut imaginer que s’il y avait davantage de restrictions on pourrait rapidement atteindre 15 milliards d’euros par mois, peut-être même un peu plus", estime Laurent Saint-Martin.
Selon le député LREM, la France a les moyens de s’endetter pour faire face à la crise. "C’est un engagement par rapport à nos créanciers, mais la France le fera. Nous l’avons dit, il n’y a aucun risque que l’Etat français abandonne les situations les plus critiques liées à la crise et liées à de nouvelles restrictions. Il n’y aucun risque que les mesures que chacun connaît (...) s’arrêtent dans les prochaines semaines. Il ajoute que "le budget 2021 sera revu effectivement dans les prochains mois. Cela dépendra de la nature des mesures rajoutées à ce qui existe déjà actuellement."
Il a été décidé que je prenais le relais comme chef de file aux régionales en IDF
Laurent Saint-Martin
Laurent Saint-Martin a également annoncé représenter En Marche aux régionales en Île-de-France. Selon Laurent Saint-Martin, sa position en tête de liste En Marche aux régionales a été discutée avec l'ensemble des cadres de la République En Marche depuis plusieurs jours "Jean-Michel Blanquer a en effet officialisé que part la crise sanitaire, son agenda n'était pas compatible avec la campagne, et donc il a été décidé que je prenais le relais comme chef de file".